Une fillette meurt après une «erreur» d'injection dans un hôpital de Sète

© Sputnik . Alexei Malgavko / Accéder à la base multimédiaUne injection (image d'illustration)
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Souffrant d’une gastro, une fillette de 11 ans est morte après avoir reçu une injection d’adrénaline administrée «par erreur» dans un hôpital de Sète, indique sa mère citée par Midi libre. Une enquête a été ouverte pour «homicide involontaire», précise le procureur de Montpellier.

Hospitalisée avec une gastro à Sète, une fillette de 11 ans est décédée le 27 mai dans au CHU de Montpellier où elle avait été transférée après la dégradation de son état de santé, relate Midi libre.

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La mère avait amené aux urgences de l’hôpital Saint-Clair son enfant de 11 ans qui souffrait de douleurs au niveau du ventre la nuit du 24 au 25 mai.

Elle raconte que la fille s’était fait administrer une première injection de Spasfon. Puis un infirmier est arrivé dans la salle où elle se trouvait et a pris une ampoule depuis un chariot devant la porte pour faire une deuxième injection, notamment de «cinq milligrammes d’adrénaline», a expliqué sa mère citée par le quotidien, présente au moment des faits.

Un arrêt cardiaque

L’état de santé de l’enfant s’est «brusquement» détérioré. «Elle s'est mise à trembler et à vomir du sang et puis son cœur s'est arrêté», a-t-elle déploré.

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Plus tard, la fillette a été prise en charge au CHU de Montpellier «dans un état désespéré», et «elle n’avait plus d’activité cérébrale», poursuit la femme. Après avoir passé plus de deux heures en réanimation, l’enfant est décédé.

Une enquête en cours

Habitante de Frontignan, la mère de famille a déclaré à Midi libre «son intention de porter plainte». En annonçant qu’une autopsie sera pratiquée dans le cadre d’une expertise médicale, elle a ajouté ne pas être «là pour faire du spectacle»: «J'entame un combat pour ma fille. Je veux savoir ce qu’il s'est passé. Elle n'avait aucun problème de santé. On a coupé les ailes d'un papillon en plein vol».

Contacté par 20 Minutes, le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Bélargent, a fait savoir qu’une enquête préliminaire pour homicide involontaire a été ouverte suite à cet accident.

Cependant, aucun élément concernant le traitement de l’enfant à l’hôpital de Sète ne sera dévoilé par souci des «règles entourant le secret médical», a indiqué un communiqué relayé par cet établissement de santé et cité par 20 Minutes.

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