Pour Didier Raoult, l'étude de The Lancet a été faite par des Pieds nickelés

© AP Photo / Daniel ColeDidier Raoult
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Le professeur Didier Raoult est revenu une nouvelle fois sur l’étude de la revue médicale The Lancet pour affirmer que «cinq personnes dans un office» ne pouvaient pas faire plus qu’il en a fait avec ses équipes de plus de 250 personnes: «Je n’y crois pas parce que je ne crois plus aux contes de fées depuis très longtemps», a-t-il lancé.

Nullement décontenancé par les critiques à son endroit ni par la décision du ministère français de la Santé d’interdire l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19, le professeur Didier Raoult continue de défendre ses idées.

Dans une nouvelle vidéo, le directeur de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection à Marseille a de nouveau critiqué l’étude publiée par The Lancet qui contredit ses conclusions sur l’usage de l’hydroxychloroquine pour soigner le coronavirus.

«Le LancetGate, c’est un symptôme qui est tellement comique que, finalement, on dirait que les Pieds nickelés font de la science», a-t-il affirmé.

Revenant sur l’article publié dans la revue scientifique médicale, il a déclaré qu’en le lisant il était évident «immédiatement que c’est un faux». Selon lui, «les gens ne font plus la différence entre les données réelles et les données digitales».

Or, «c’est qu’il y a une différence entre la réalité et un article qu’on est capable de faire avec un ordinateur sans avoir vu un seul malade», a souligné Didier Raoult.

Il estime qu’il existe actuellement «une espèce d’emballement dans lequel l’opinion devient plus importante que la réalité scientifique».

«Mais il y a de vrais docteurs qui voient des malades et qui les analysent. Ici pour faire ce travail sur 3.700 personnes il y a eu entre 250 et 300 médecins, pharmaciens, internes et étudiants en médecine. Il y a eu 100 médecins bénévoles […]. On a fait 150.000 tests pour 54.000 personnes», a-t-il précisé.

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Il a ajouté que son équipe disposait également de 100 étudiants «qui étaient là pour rentrer tout dans les bases de données».

Et quand on veut «me faire croire qu’il y a cinq personnes dans un office qui arrivent à faire 20 fois plus que ce que nous on a fait avec plus de 250 personnes, je n’y crois pas parce que je ne crois plus aux contes de fées depuis très longtemps».

«Donc c’est juste pas vrai», a-t-il noté.

L’étude

Après la publication dans la revue The Lancet sur l’impact néfaste de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, le professeur Raoult a dénoncé cette étude, la qualifiant de «foireuse», et a affirmé qu’elle était basée sur un «big data mal maîtrisé».

Lui emboîtant le pas, d’autres scientifiques renommés mondialement ont exprimé leurs inquiétudes sur ces recherches et ont appelé, dans une lettre ouverte, à réaliser une analyse indépendante de l’impact de ces médicaments.

L’étude en question, parue le 22 mai, affirme que ni la chloroquine, ni son dérivé l'hydroxychloroquine ne se montrent efficaces contre le Covid-19 chez les malades hospitalisés et déclare que ces molécules augmentent même le risque de décès et d'arythmie cardiaque.

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