Alors que les combats ne cessent de ravager la Libye, le vice-Premier ministre du Gouvernement d’union nationale (GNA) qui siège à Tripoli, Ahmed Maïtik, est arrivé mercredi 3 juin à Moscou pour s’entretenir avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
«Ce qui est important, c’est que les parties libyennes entament des négociations et décident du sort de leur pays avec notre soutien et sous l’égide de l’Onu», a indiqué l’interlocuteur de l’agence.
Les deux parties ont notamment évoqué la perspective d’une trêve entre les forces du GNA et celles du maréchal Haftar, ajoute la source.
Moscou avertit de «conséquences désastreuses»
Plongée dans le chaos depuis 2011, la Libye est divisée en deux camps rivaux: d’une part le GNA dirigé par Fayez el-Sarraj et reconnu par la communauté internationale, de l’autre un gouvernement parallèle soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, dans l’est du pays.
Fin mai, la partie russe a mis en garde contre les éventuelles «conséquences désastreuses» de la crise libyenne qui n’a pas, selon Moscou, de solution militaire.