Avec près de 300 viols incestueux à son compte, un père de deux filles condamné à 14 ans de réclusion

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Après avoir écopé en 2014 de neuf ans de prison pour avoir commis de nombreux viols sur sa fille cadette, un Francilien a été de nouveau condamné pour de mêmes crimes commis sur sa fille aînée. Il restera en prison pour huit années supplémentaires, selon la décision de la cour d’assises du Val-d’Oise.

Déjà condamné pour des viols incestueux sur sa fille cadette en 2014, un ancien pharmacien de 50 ans de Garges-lès-Gonesse, en Île-de-France, est de nouveau comparu devant le tribunal le 5 juin, inculpé pour de mêmes crimes effectués sur sa fille aînée, relate Le Parisien.

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Une professeure de collège ayant violé sa fille de 6 mois se présente d’elle-même au commissariat

Condamné en 2014 à neuf ans de réclusion, l’accusé est resté incarcéré depuis. Cette fois-ci, il a été condamné à 14 ans de prison. Une confusion partielle ayant été prononcée par la cour, le criminel restera en prison pour huit années supplémentaires.

Cette peine décidée par la cour d’assises du Val-d’Oise sera assortie d’un suivi socio-judiciaire de cinq ans.

Il reconnait les faits

L’accusé a reconnu avoir commis des viols sur sa fille aînée à partir de ses 18 ans, plusieurs fois par semaine, ainsi que son emprise, sa manipulation et ses violences sur elle en affirmant avoir désormais «une totale aversion» pour la personne qu’il était. Il a commis ses crimes précisément pendant deux ans et demi, entre 2010 et 2012, à Écouen et dans l'officine de Garges-lès-Gonesse.

Bien que le pharmacien ait changé et évolué, selon Me Raphael Lehmann, qui l’assistait, l’avocat de la victime a estimé n’avoir pas ressenti d’empathie de la part du criminel:

«Je considère que tout cela n'est pas terminé», a-t-il souligné.

Environ 300 viols à son compte

Ayant requis 14 ans de réclusion, l’avocat général a souhaité que cette peine soit inscrite dans le casier judiciaire de l’accusé puisque ce dernier ne peut cumuler plus de 20 ans de prison avec les neuf premières années derrière les barreaux.

L’avocat général a pointé «la dépendance affective que le père a su installer, son emprise psychique qui lui a permis son passage à l'acte et lui a garanti le silence de la victime.»

Il a poursuivi que le nombre de viols commis par l’accusé sur sa fille aînée pouvait aller jusqu’à 300 et qu’ils avaient été effectués «sans préservatif, sur sa fille qui commence sa vie et qui ensuite prend des ovules pour éviter les MST et la pilule du lendemain qu'il lui fournit. Cela fait beaucoup».

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