La pandémie et le confinement ont eu un impact négatif sur notre sommeil, selon une étude

S'abonner
Les habitudes de sommeil d’une partie de la population ont été bousculées par l’épidémie de Covid-19, révèle une récente étude. Les catégories de population les plus jeunes ont en particulier été sensibles à la situation.

La crise sanitaire liée au Covid-19 a eu des répercussions jusque sur notre sommeil, rapporte une étude conduite par le King's College de Londres et Ipsos MORI, publiée ce 4 juin. 

Sommeil (image d'illustration) - Sputnik Afrique
Des scientifiques citent des aliments qui pourraient vous déstresser et améliorer votre sommeil
Les résultats de ces recherches, menées sur 2.254 adultes britanniques, montrent que les deux tiers de la population ont eu un plus mauvais sommeil que d’habitude, en cette période (63%).

Les temps de sommeil ont en particulier été affectés. Deux Britanniques sur cinq estiment ainsi avoir dormi moins d’heures en moyenne qu’avant le confinement (39%). Mais même lorsque les temps de sommeil sont plus élevés, la qualité du repos reste affectée. Ainsi, trois Britanniques sur 10 disent avoir dormi plus longtemps tout en se sentant moins reposés (29%)

Ces problèmes de sommeil sont dus à une forme de stress, entraînée par des préoccupations sanitaires aussi bien qu’économiques, comme l’explique le professeur Bobby Duffy, du King's College de Londres, dans l’étude.

«Près des deux tiers des citoyens britanniques signalent un impact négatif sur leur sommeil depuis la crise du Covid-19. […] Cela est clairement lié à la fois à la façon dont nous avons été stressés par le virus lui-même, et à la crainte d’un impact du confinement sur notre emploi et nos finances», déclare Bobby Duffy.

Les jeunes plus sensibles

Les habitudes de sommeil ont notamment été bouleversées chez les jeunes, souligne l’étude. Ils sont ainsi 46% chez les 16-24 ans à confier avoir moins dormi durant le confinement, contre 36% chez les 55-75 ans. De même, la moitié d’entre eux affirment avoir fait des rêves plus vifs qu’à l’accoutumée (51%), un chiffre qui tombe à 30% pour les 55-75 ans.

«Les jeunes en particulier ont connu le plus d'impact sur leur sommeil, pour le meilleur et pour le pire, ils sont plus susceptibles que les personnes âgées de dire qu'ils ont subi des impacts négatifs sur leur sommeil, mais aussi plus susceptibles de dire qu'ils ont mieux dormi. Comme pour tant de choses sur le Covid-19, la crise affecte les gens très différemment selon leur situation», conclut Bobby Duffy à la suite de l’étude.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала