À l’Assemblée nationale, la conseillère départementale de Haute-Savoie et députée LR Virginie Duby-Muller a commenté la situation autour du mouvement dénonçant les violences policières dans l’Hexagone.
Elle a notamment pris la défense de la police «face à ceux qui détestent la France».
«Monsieur le Premier ministre, il est indispensable de lutter contre toutes les formes de racisme où qu’elles sévissent. Mais il est impensable de laisser accuser l'État et la police de racisme, de laisser américaniser la France alors que notre Histoire n’a rien de comparable. Face à ceux qui détestent la France, heureusement, nous sommes encore beaucoup à l’aimer et à vouloir la défendre.»
🎙 @DubyMuller : "M. le 1er Ministre, il est indispensable de
— Députés Les Républicains (@Republicains_An) June 9, 2020
lutter contre toutes les formes de racisme. Mais il n'est pas possible de laisser accuser l'État et la police de racisme! Face à ceux qui détestent la France, heureusement, nous sommes encore beaucoup à l'aimer." #QAG pic.twitter.com/LWs1zqiGdd
«Dictature de l’émotion»
Mme Duby-Muller a également indiqué que «contre la menace terroriste», «dans les mouvements sociaux», les «forces de l’ordre ont toujours été là».
«Êtes-vous de ceux qui défendent les forces de l’ordre, ou de ceux qui veulent les mettre à genoux?», a-t-elle d’ailleurs demandé au gouvernement en se référant aux dires de Christophe Castaner.
«Parfaitement à l’aise»
Interrogé sur le plateau de BFM TV le 9 juin, le ministre de l’Intérieur avait annoncé qu’il serait «parfaitement à l’aise» à l'idée de poser un genou à terre en hommage aux victimes de violences policières. Ce geste est devenu un symbole des manifestations à travers le monde provoquées par la mort de l’Afro-Américain George Floyd.
M.Castaner a également commenté la manifestation contre le racisme prévue le 9 juin à Paris. Il a rappelé qu’elle n'était pas autorisée en raison des règles de déconfinement en vigueur, avant de confier qu’il n’y aurait ni sanction ni procès-verbal contre les participations. En effet, les rassemblements de plus de 10 personnes sont toujours interdits.