Pour Zemmour, «les banlieues françaises, c’est l’alliance de la Kalachnikov et du coran»

© AP Photo / Michel EulerÉric Zemmour
Éric Zemmour - Sputnik Afrique
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Face aux violences qui ont secoué ces derniers jours Dijon, Éric Zemmour a dressé son constat de la situation dans les banlieues françaises. Il les compare à des «enclaves étrangères (...) régies par les caïds de la drogue» et avec une «alliance de la Kalachnikov et du coran.»

Depuis vendredi dernier, Dijon voit se dérouler une succession de scènes de violences opposant des habitants d'origine maghrébine du quartier des Grésilles à des personnes issues de l'immigration tchétchène. Sur le plateau de Face à l’info, Éric Zemmour a abordé ce sujet le 17 juin.

Ignorance des maires

D’abord, il s’interroge sur le fait que le maire socialiste de Dijon, François Rebsamen, n’ait rien vu venir, avant de proposer sa propre explication:

«Tout simplement parce qu’il n’a pas voulu voir venir. Il n’est pas le seul, tous les maires des grandes villes, tous les ministres, tous les politiques depuis 30 ans refusent de voir ce qui se passe en France dans d’innombrables banlieues, qu’on appelle maintenant "les quartiers populaires" depuis que les Français les ont quittés».

«Enclaves étrangères» sur le territoire français

Les quartiers populaires, selon lui, «sont des enclaves étrangères qui sont régies par les caïds de la drogue, où le trafic de drogue innerve toute l’économie locale et permet à des tas de gens de vivre».

Et les maires «sous-traitent l’ordre aux caïds de la drogue et sous-traitent l’organisation, le vivre ensemble, aux imams».

«Au 19e siècle, on disait: "La France monarchie, c’est l’alliance du sabre et du goupillon". Dans les banlieues françaises, c’est l’alliance de la Kalachnikov et du coran!», a-t-il conclu.

Tensions à Dijon

Les violences à Dijon trouvent leur origine dans l’agression d’un jeune Tchétchène de 19 ans, jeudi 11 juin, à proximité d’un bar à chicha. Ses agresseurs lui auraient notamment mis un canon d’arme à feu dans la bouche, proférant des menaces contre sa communauté.

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L’attaque a rapidement déclenché une réaction des Tchétchènes qui, via l’application WhatsApp, ont organisé une descente à Dijon, certains venant de Belgique et d’Allemagne. «On préfère régler ça entre nous plutôt que de faire appel à la justice», a confié à Marianne un participant.

Tous assurent que l’affaire est désormais close, même si le jeune agressé a porté plainte mardi. Certains membres liés aux affrontements, des réfugiés, craignent leur expulsion du territoire, une mesure réclamée par Emmanuel Macron. «Au final, c’est la paix qui importe», tempère un imam tunisien qui s’est, au passage, félicité des récentes négociations entre communautés.

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