Les États-Unis appellent la Russie à abandonner les «terribles» systèmes Poséidon et Burevestnik

© Sputnik . Russian Defence Ministry / Accéder à la base multimédiaTest du missile russe Bourevestnik
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Le système océanique polyvalent Poséidon et le missile de croisière à propulsion nucléaire Burevestnik doivent faire partie d’un nouveau traité sur la limitation des armements stratégiques entre la Russie et les États-Unis, selon l’envoyé spécial du Président américain pour le contrôle des armements.

L’envoyé spécial de Donald Trump pour le contrôle des armements Marshall Billingslea est revenu, via Twitter, sur les conditions sans lesquelles le traité de réduction des armes nucléaires stratégiques New Start entre son pays et la Russie ne pourra être reconduit.

Selon lui, le nouveau traité doit inclure le système océanique polyvalent russe Poséidon et le missile de croisière à propulsion Burevestnik (nom de code pour l’Otan Skyfall).

Il a qualifié ces deux systèmes de «terribles» en considérant que c’est un «gros gaspillage d’argent».

Mention de l’incident avec le niveau de radioactivité

Dans son tweet, le responsable américain a mentionné l’article de Forbes d’après lequel la hausse du niveau de radiation dans le nord de l’Europe pourrait être liée aux essais d’armes russes. Selon lui, c’est la raison pour laquelle la Russie «devrait mettre ces projets de côté».

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L’origine possible de la radioactivité au-dessus de l’Europe du Nord expliquée
Fin juin, des capteurs de suivi de radioactivité en Estonie, en Finlande et en Suède ont enregistré des niveaux légèrement élevés de radioisotopes. Des médias ont cité un communiqué de l’Institut national de la santé publique et de l’environnement des Pays-Bas (RIVM) affirmant qu’ils proviendraient de l’ouest de la Russie.  

L’Agence internationale de l’énergie atomique a publié une déclaration d’après laquelle «les concentrations atmosphériques observées de particules étaient très faibles et ne présentaient aucun risque pour la santé humaine et l’environnement».

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a démenti lundi 29 juin toute menace ou tout accident qui aurait pu provoquer une hausse du niveau des radiations en Russie, tout en signalant un fonctionnement impeccable du système de suivi de la sécurité radioactive dans son pays.

«Il y a eu des déclarations de l’AIEA d’après lesquelles ce niveau de radiation ne représente aucune menace pour la santé humaine et pour la population. En outre, je tiens à répéter que la Russie dispose d’un système de suivi très performant et qu’aucun accident n’a été détecté», a réitéré M.Peskov aux journalistes vendredi 3 juillet.
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