Une trentaine de chiens maltraités découverts attachés dans un bois en Dordogne

© Photo Pixabay / Viktar MasalovichUn chien (image d'illustration)
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La gendarmerie dépêchée au domicile d’un chasseur qui avait «pété un câble» et voulu tuer sa famille a retrouvé des chiens enfermés dans le noir. Une équipe de 30 Millions d’amis est de plus tombée dans les bois sur une trentaine d’autres animaux maltraités. Un reportage a été publié sur le site de la fondation.

30 Millions d’amis a publié sur son site un reportage sur la découverte de chiens enfermés dans des conditions précaires chez un résident de Dordogne, puis d’une trentaine d’autres attachés à des arbres dans les bois à proximité.

Fin juin, les gendarmes ont été dépêchés au domicile d’un chasseur dont le comportement exigeait son hospitalislation d’office. Il aurait «pété un câble» et aurait voulu tuer sa famille.

Sur place, ils ont découvert des chiens enchaînés et maltraités et ont contacté la fondation 30 Millions d’amis.

11 animaux ont été découverts.

«J'en ai aucun moi de ces chiens. C'est à mon mari. Il n'avait qu'à pas les prendre dès le début», s’est justifiée la femme du chasseur.

Après s’être rendus au domicile indiqué pour les récupérer, les militants de 30 Millions d’amis sont tombés sur un «véritable chenil à ciel ouvert», soit une trentaine de chiens supplémentaires attachés à des arbres.

«Les chasseurs ne veulent pas de chiens chez eux»

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Certains animaux souffraient d’une tumeur, d’autres présentaient des blessures aux niveaux des oreilles et des yeux, d’autres encore avaient des problèmes de poil.

«Les chasseurs ne veulent pas de chiens chez eux... Ils trouvent donc un endroit isolé où ils les stockent», a relaté Arnauld Lhomme, responsable de la mission.

L’autorisation nécessaire pour les récupérer

Pour l’heure, la fondation est parvenue à saisir 15 chiens et six chats qui seraient pris en charge au refuge de la tuilerie à Saint-Hilliers (Seine-et-Marne). Les militants sont actuellement dans l’attente d’une autorisation pour récupérer les autres.

La fondation a porté plainte pour abandon et sévices graves. Le supposé propriétaire encourt une peine de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.

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