Certains pays européens souhaitent saper tout rapprochement entre l’opposition et le pouvoir au Venezuela et leurs efforts risquent d’entraîner la situation dans une impasse, a déclaré samedi 4 juillet Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
«L’Union européenne a adopté une série de sanctions contre un groupe d’hommes politiques du Venezuela, y compris des représentants de l’opposition qui prônent le dialogue constructif avec les autorités […]. L’objectif est le même, à savoir rendre toxique tout rapprochement entre l’opposition et les partisans de Chavez et empêcher les parties en conflit de trouver des points communs», a indiqué Mme Zakharova.
«Les auteurs de ces initiatives reconnaissent ainsi leur impuissance et leur manque d’idées civilisées concernant le règlement de la situation au Venezuela», a conclu Mme Zakharova.
Sanctions de l’UE contre le Venezuela
L'UE a sanctionné le 29 juin 11 responsables vénézuéliens impliqués dans des actions contre l'opposition au gouvernement de Nicolas Maduro, dont Luis Parra qui a tenté de se substituer en mai à Juan Guaido à la présidence du parlement.
Nicolas Maduro a annoncé le 29 juin l'expulsion de la représentante de l'UE à Caracas, Isabel Brilhante Pedrosa, lors d'un discours au palais présidentiel de Miraflores. Il lui a donné 72 heures pour quitter Caracas.
En 2017, le Venezuela est devenu le premier pays d'Amérique latine à faire l'objet de sanctions de la part de l'UE.