«On nous a détruits»: la femme du conducteur de bus mortellement agressé à Bayonne se confie

© Photo Pixabay / diegoparraUne voiture de police
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À la suite d’une agression violente qui s'est déroulée le 5 juillet au soir à un arrêt de Tram’bus de Bayonne, un conducteur de bus s’est retrouvé en état de mort cérébrale. La police a déjà interpellé cinq personnes. Selon l’épouse de la victime, l’absence de billets chez certains passagers a été à l’origine de cette agression.

L’épouse du conducteur de bus qui a été mortellement agressé dimanche 5 juillet au soir à l’arrêt de Tram’bus «Balishon» à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) a confié «vivre un cauchemar», rapporte Le Parisien.

«On l'a touché, senti, on lui a parlé. Sa tête était déformée», a-t-elle indiqué le 6 juillet en pleurs.

Bien que son mari se trouvait lundi 6 juillet en état de mort cérébrale, sa femme gardait espoir.

«Je n'ai pas envie de me rendre à l'évidence, j'ai l'impression de vivre un cauchemar. Il ne peut pas partir comme ça, il allait avoir 59 ans», a-t-elle déploré avant de poursuivre: «Non, on ne fait pas ça pour un ticket de bus! On ne tue pas gratuitement comme ça!».

En outre, elle a confié avoir élaboré des projets d'avenir avec son mari.

«Philippe allait être à la retraite dans un an et on s'était dit qu'on allait acheter un camping-car, en septembre. On voulait encore profiter. On nous a tout détruits en l'espace de quelques secondes. On nous a détruits oui…».

Cause éventuelle de l’agression

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Selon l’épouse, son mari aurait eu une altercation avec deux personnes dimanche 5 juillet dans l'après-midi, vers 14 heures, bien avant donc l'agression mortelle intervenue aux alentours de 19 heures.

Il lui a été rapporté que l’absence de billets chez certains passagers a été à l’origine de l’altercation, ce qui l’a poussé à sortir pour les faire descendre. Cependant, selon elle, beaucoup de questions restent en suspens sur l’agression.

L'enquête confiée au commissariat de Bayonne devrait permettre d’éclaircir l'origine de l'altercation et son déroulement à l’aide des témoignages recueillis. Les policiers ont placé en garde à vue dès dimanche 5 juillet au soir cinq personnes dont une est soupçonnée d'être l'auteur du coup le plus violent.
 

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