Des chiens dressés au Chili pour détecter les malades du Covid-19

© Photo Pixabay / StockSnapUn golden retriever, image d'illustration
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Employés jusqu'ici pour dénicher des stupéfiants, des explosifs ou des personnes disparues, trois golden retrievers et un labrador ont été engagés au Chili dans la recherche des malades du Covid-19. Ils pourront être déployés dans des lieux de passage comme les gares, les aéroports ou les dispensaires.

La police chilienne a commencé à dresser des chiens pour repérer les malades du Covid-19 en détectant la présence du virus dans leur transpiration.

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Les Émirats arabes unis utiliseront des chiens pour identifier les malades du Covid-19 - vidéo
Les chiens sélectionnés, trois golden retrievers et un labrador âgés de 4 à 5 ans, étaient jusqu'ici employés à rechercher des drogues, des explosifs ou des personnes disparues, selon la police.

Ce programme est né de la collaboration de la police nationale du Chili, les Carabineros et de spécialistes de l'Université catholique du Chili. Des initiatives similaires ont eu lieu récemment en France et en Grande-Bretagne.

Les chiens possèdent 330 millions de capteurs olfactifs et une capacité à détecter des odeurs 50 fois meilleure que les humains.

«Le virus n'a pas d'odeur, c'est plutôt l'infection qui génère des changements dans le métabolisme», qui se traduisent à leur tour par une variété particulière de transpiration que «peut repérer le chien», explique Fernando Mardones, professeur d'épidémiologie vétérinaire, à l'AFP.

Selon lui, il a été prouvé que les chiens peuvent détecter des maladies comme la tuberculose, des infections parasitaires et même certains stades précoces du cancer.

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Ils peuvent aussi percevoir de faibles changements de température de la peau, ce qui peut aider à déterminer si une personne est fiévreuse. Ils ont en revanche peu de chance d'être eux-mêmes contaminés selon l'Organisation mondiale de la santé animale.

Les chiens ont débuté leur entraînement il y a un mois et travaillent à partir d'échantillons de sueur prélevés sur des patients hospitalisés à la clinique de l'Université catholique.

Les spécialistes espèrent qu'ils seront opérationnels d'ici le mois d'août. Ils pourront être déployés dans des lieux de passage comme les gares, les aéroports ou les dispensaires.

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