La police chilienne a commencé à dresser des chiens pour repérer les malades du Covid-19 en détectant la présence du virus dans leur transpiration.
Ce programme est né de la collaboration de la police nationale du Chili, les Carabineros et de spécialistes de l'Université catholique du Chili. Des initiatives similaires ont eu lieu récemment en France et en Grande-Bretagne.
Les chiens possèdent 330 millions de capteurs olfactifs et une capacité à détecter des odeurs 50 fois meilleure que les humains.
«Le virus n'a pas d'odeur, c'est plutôt l'infection qui génère des changements dans le métabolisme», qui se traduisent à leur tour par une variété particulière de transpiration que «peut repérer le chien», explique Fernando Mardones, professeur d'épidémiologie vétérinaire, à l'AFP.
Selon lui, il a été prouvé que les chiens peuvent détecter des maladies comme la tuberculose, des infections parasitaires et même certains stades précoces du cancer.
Les chiens ont débuté leur entraînement il y a un mois et travaillent à partir d'échantillons de sueur prélevés sur des patients hospitalisés à la clinique de l'Université catholique.
Les spécialistes espèrent qu'ils seront opérationnels d'ici le mois d'août. Ils pourront être déployés dans des lieux de passage comme les gares, les aéroports ou les dispensaires.