La Russie n’admet pas les allégations de Londres en matière d’attaques de hackers contre les organisations travaillant au développement du vaccin, ni concernant l’ingérence dans les élections de 2019. Ce sont des allégations dénuées de fondements, a déclaré le 16 juillet le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov.
«Nous n’admettons ce type d’accusation tout comme les nouvelles allégations infondées d’ingérence dans les élections de 2019», a-t-il dit à Sputnik.
«Nous ne pouvons dire qu’une seule chose: la Russie n’a aucun lien avec ces tentatives», a-t-il souligné.
Début mai, les services spéciaux américains et britanniques ont annoncé avoir enregistré des cyberattaques d’envergure contre les centres de recherche et les structures de santé. Le 16 juillet, l'organisme gouvernemental britannique chargé de la cybersécurité a déclaré que des hackers, d’après lui liés à la Russie, avaient essayé de voler aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni des données relatives au développement d’un vaccin contre le coronavirus.
D'après le National Cyber Security Centre (NCSC), ces cyber-attaques sont toujours en cours.