L’Algérie abandonne définitivement le méga projet allemand de production d’électricité solaire

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Après plusieurs tergiversations, l’Algérie a définitivement renoncé à sa participation au méga projet allemand Desertec destiné à produire de l’électricité solaire, a indiqué lundi le ministre de l’Énergie Abdelmadjid Attar dans une déclaration à la Chaîne 1 de la Radio nationale.

Contrairement à ce qui a été annoncé en avril par son prédécesseur, l’actuel ministre algérien de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a affirmé lundi 31 août à la Chaîne 1 de la Radio nationale que son pays avait définitivement laissé tomber le projet allemand Desertec destiné à fournir de l’électricité d’origine solaire aux pays d’Afrique du Nord, de l’Europe et du Moyen-Orient.

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«Le projet Desertec est dépassé, il faut l’oublier», a déclaré le ministre, soulignant au passage que ce projet «nécessitait de gros investissements» et qu’il ne cadrait plus avec la nouvelle stratégie de diversification énergétique du pays.

Un projet «avec des arrières pensées»

En plus, selon M.Attar, «en 2010, les promoteurs européens du projet Desertec avaient proposé à l’Algérie des investissements dans les énergies renouvelables, avec des arrières pensées». Et d’expliquer que ces derniers proposaient à son pays de développer «les énergies renouvelables en important les équipements et les techniques», en contrepartie du gaz.

Enfin, Abdelmadjid Attar a fait savoir que l’Algérie avait choisi d’adopter une nouvelle stratégie pour développer l’énergie d’origine solaire. Cette stratégie s’articule autour de la construction de petites centrales solaires et le rapprochement de ce type d’énergie du citoyen.

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Et d’annoncer que le ministre de la Transition énergétique, le Pr Chems-Eddine Chitour, «va proposer au gouvernement un projet différent qui ne demande pas de gros investissements».

En 2011, la Société nationale algérienne de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) avait déjà signé un accord de coopération avec les promoteurs de Desertec, mais le projet avait été abandonné avant d’être relancé fin décembre 2019 pour être, désormais, définitivement abandonné.

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