Turquie et Émirats arabes unis, nouveaux relais des USA au Moyen-Orient?

© AP Photo / Presidency Press ServiceDonald Trump et Recep Tayyip Erdogan (archive photo)
Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan (archive photo) - Sputnik Afrique
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Les États-Unis lâchent-ils complètement le Moyen-Orient? Alors que le retrait des forces américaines se poursuit progressivement, de nouvelles puissances s’imposent sur la scène régionale: les Émirats arabes unis et la Turquie. Mais agissent-elles sous contrôle, ou au profit des intérêts américains? Réponse et analyse avec Pierre Conesa.

En se retirant progressivement du Moyen-Orient, les États-Unis laissent le champ libre à de nouvelles puissances. Outre la Russie, voici que la Turquie et les Émirats arabes unis s’impliquent désormais sur une majorité de théâtres de guerre ou de zones de tensions dans la région: en Irak, en Syrie, au Yémen, en Libye et en Méditerranée orientale.

Les États-Unis se désintéressent-ils pour autant totalement des affaires du Moyen-Orient? Ou chercheraient-ils des remplaçants pour intervenir militairement en leur nom? L’accord entre les Émirats arabes unis et Israël, principal allié de Washington dans la région, pourrait être l’exemple d’une nouvelle politique américaine au Moyen-Orient.

Mais pour Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense et dirigeant d’une société d’intelligence économique, si Abou Dhabi est une place financière capable d’inciter ses alliés arabes à normaliser leurs relations avec Israël, elle n’est pas pour autant une puissance militaire, contrairement à la Turquie. Face à cette dernière, Pierre Conesa perçoit des divergences entre les États-Unis et les pays européens, Washington ne jugeant «probablement pas la Turquie comme une menace aussi grave que ce qu’on pourrait considérer, vu d’Europe.»

Des fractures grandissantes, au cœur ce nouvel épisode de Désalliances:

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