Mutilation de chevaux: deux nouveaux cas, la thèse d’une secte sataniste est privilégiée

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Depuis des semaines les mutilations de chevaux se multiplient en France. Deux nouveaux cas préoccupants ont été relevés dans le Val-d’Oise.

Ils sont des dizaines à avoir été mutilés et parfois même tués. Depuis le début de l’année, une cinquantaine de chevaux ont été la cible d’attaques dans l’Hexagone. Deux nouveaux cas ont été répertoriés ces derniers jours dans le Val-d'Oise.

Une jument blessée aux parties génitales

Le 5 septembre, une jument a été retrouvée avec des blessures à la vulve dans un centre équestre de la commune de Grisy-les-Plâtres.

Grâce à l’intervention rapide d’un vétérinaire qui a fait des points de suture elle a été sauvée.

Une autre attaque

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Le centre équestre Le Galop à Sannois a également constaté une attaque survenue la veille de celle de Grisy-les-Plâtres: un cheval a eu une oreille coupée.  

Le même jour, deux autres sont tombés brutalement malades dans ce même centre équestre, dont l’un est décédé.

«Le moindre véhicule qui s'arrête devant un pré devient suspect», a déclaré au Parisien Alain Chaspoul, conseiller technique au comité équestre du Val-d'Oise. «Ce n'est pas parce que deux gamins s'arrêtent en voiture dans un chemin pour s'embrasser qu'ils vont s'en prendre à des chevaux.»

L’institution a sollicité l'ensemble des propriétaires pour leur demander de rentrer leurs chevaux le soir, de faire des rondes régulièrement et de prévenir les forces de l'ordre en cas de suspicion.

Une secte derrière les faits?

De nombreuses hypothèses sur ce qui se passe sont envisagées. Une thèse sur une secte, possiblement sataniste, fait partie de celles privilégiées par les enquêteurs, relate Ouest-France.

«Les rituels de sacrifice du cheval sont très anciens et rien de tel n’a été observé sur une période récente», a précisé auprès du quotidien Anne Josso, responsable de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires). Son organisme apporte son concours à l’enquête de la gendarmerie nationale.

«On ne peut bien sûr pas exclure que soient exhumés des pseudo-rituels et qu’un groupe trouve son inspiration dans des traditions anciennes», a-t-elle ajouté.

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