La Russie pourrait envoyer sa propre mission vers Vénus, sans les USA

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L’agence spatiale russe Roscosmos a déclaré qu’outre le projet d’exploration de Vénus dans le cadre d’une mission russo-américaine, elle prévoyait de lancer sa propre mission vers la planète dans le cadre d’un programme d'État.

Dmitri Rogozine, directeur de l’agence spatiale russe Roscosmos, a annoncé l’élaboration d’une mission purement russe vers Vénus dans le contexte de l’annonce de la découverte sur cette planète de biomarqueurs, qui pourraient indiquer la présence d’une forme de vie.

«Notre programme prévoit le rétablissement de l'exploration de Vénus, le projet Venera-D en collaboration avec les Américains. Nous envisageons également notre propre mission», a-t-il déclaré aux journalistes.

Selon lui, il n’a pas encore été décidé si le retour des échantillons se ferait dans le cadre de la mission Venera-D ou d’une suivante. Dans ce contexte, Dmitri Rogozine a fait remarquer qu’il aurait préféré une mission nationale à une mission en coopération avec les États-Unis.

Les projets de missions d'exploration vers Vénus figurant dans le programme d'État des activités spatiales de Russie pour 2021-2030 qui doit être approuvé d'ici la fin de l'année. Précédemment, le directeur de Roscosmos a fait savoir que les experts de l’aérospatiale russe lui avaient soumis plusieurs options d’acheminement des échantillons du sol de Vénus vers la Terre.

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La NASA réagit à la découverte de phosphine sur Vénus
La prochaine mission vers Vénus est prévue pour 2027-2029: il s’agit du projet russo-américain Venera-D. toutefois, il n’a pas encore été financé par la Russie. Les scientifiques demandent plus de 17 milliards de roubles (presque 191 millions d’euros) sur les 10 prochaines années pour mettre en œuvre la partie russe du projet. La participation américaine est estimée à la même hauteur.

La découverte

Une équipe internationale de scientifiques a assuré avoir découvert la présence de phosphine, un gaz incolore hautement toxique, dans l'atmosphère de Vénus, laissant supposer l’existence d’une éventuelle forme de vie sur la planète. De nombreux spécialistes se montrent néanmoins sceptiques sur ces résultats.

En effet, l’importante quantité de phosphine détectée dans l’atmosphère de la planète ne peut pas s’expliquer par des mécanismes physico-chimiques mais uniquement par l'intervention d’organismes vivants.

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