Masque obligatoire: le maire d'une commune des Bouches-du-Rhône tombe des nues

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Alors que le nombre de contaminations par le coronavirus repart à la hausse en France et qu’un record a été établi le 12 septembre avec plus de 10.000 cas, un maire a déclaré avoir ressenti «un choc» en apprenant que sa petite commune figurait parmi les 27 du département où le masque est obligatoire.  

Le maire de Mimet, dans les Bouches-du-Rhône, fait part mardi de son incompréhension en découvrant que sa petite commune figure parmi les 27 du département où le masque est obligatoire, bien que les autorités de santé ne l'aient informé d'aucun cas de Covid-19, informe l’AFP.

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Le lundi 14 septembre, le préfet des Bouches-du-Rhône a renforcé les mesures pour freiner la propagation de l'épidémie. Il a notamment imposé le masque de 06h00 à 02h00 dans 27 communes où le taux d'incidence de la maladie dépasse le seuil d'alerte de 100 pour 100.000.

Mais pour le maire de Mimet, Georges Cristiani, c'est «un choc car aucune information ne m'a jamais été transmise par l'Agence régionale de santé (ARS)».

«Aucun cas n'a été déclaré dans les écoles de la commune, ni à la crèche ni au centre aéré de Mimet. De la même façon, à ce jour, aucun cas de Covid positif n'est à déplorer à l'EHPAD de ma commune», explique-t-il dans un communiqué.

Et le maire de cette commune d'environ 4.500 habitants de dénoncer «l'inertie de l'ARS».

«Comment l'ARS, qui brille par son absence dans nos communes, peut-elle conduire Monsieur le Préfet à décider que 92 Communes seraient "saines" et 27 communes "contaminées" et plongées dans l'anxiété croissante?», demande-t-il.

Pour le maire de Mimet, le durcissement des mesures sanitaires, publié «sans en avoir préalablement informé les maires des communes concernées», a pour «conséquence dramatique de mettre la population de ces communes en émoi et c'est encore aux maires de gérer la panique ambiante».

Réaction de l’ARS

Dans la soirée de mardi, l'ARS a indiqué à l'AFP que la liste des communes les plus impactées par le virus qu'elle a établie «permet au préfet d'arrêter ses mesures».

«Nous allons écrire conjointement aux maires concernés pour les informer de la situation. La liste des communes concernées sera revue chaque semaine», a ajouté l'agence régionale de santé dans un mail à l'AFP.

Également contactée par l'AFP, la préfecture n'a pas réagi.

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