Trump recadre le patron du FBI quant à la présumée influence de la Russie sur la présidentielle

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À l’approche de la présidentielle américaine, le directeur du FBI a décidé de remettre sur la table les tentatives de la Russie d’influer sur le scrutin. Une démarche fustigée par Donald Trump qui l’a invité sur Twitter à prêter attention à la Chine, «une menace bien plus grande».

Donald Trump a recadré ce vendredi 18 septembre sur Twitter le directeur du FBI Christopher Wray qui avait évoqué devant le Congrès américain les «efforts très actifs» de la Russie d'influencer la présidentielle américaine prévu le 3 novembre.

Devant les législateurs, le patron du FBI avait déclaré la veille que la Russie cherchait avant tout à «semer la division et la discorde» tout en «dénigrant principalement l’ancien vice-Président Biden». Selon lui, ces activités sont observées sur «des réseaux sociaux, des proxies, des médias d’État, des revues en ligne, etc.».

​«Mais Chris, vous ne voyez aucune activité en provenance de Chine, bien que ce soit une menace bien plus grande que la Russie, la Russie et la Russie», lance le Président américain sur Twitter.

Il ajoute que ces pays «pourront tous les deux, ainsi que d'autres, interférer dans notre élection de 2020 avec notre scrutin frauduleux non sollicité (falsifié?) totalement vulnérable», appelant Christopher Wray à le vérifier.

Des accusations de la part de Microsoft

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Tom Burt, vice-président du géant informatique Microsoft, a indiqué le 10 septembre sur un blog avoir détecté ces dernières semaines des cyberattaques venant de Russie et de Chine. Elles auraient visé des personnes et organisations liées à la préparation de l'élection.

Selon lui, des tentatives de piratage vaines en provenance du territoire chinois auraient directement visé des personnalités politiques comme le candidat démocrate Joe Biden et une personne «autrefois associée» à l'administration Trump.

Pékin a démenti le 11 septembre toute volonté d'ingérence dans l'élection présidentielle américaine, dénonçant des accusations «inventées de toutes pièces».

«Des préférences» chinoises pour la présidentielle US

En outre, Christopher Wray a indiqué le 7 juillet que la Chine avait «des préférences» pour la présidentielle américaine.

«La campagne d'influence pernicieuse de la Chine vise nos politiques et nos positions 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an», avait-il déclaré dans une intervention au cercle de réflexion Hudson Institute à Washington.
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