Un député européen suggère d’ouvrir un bureau pour l’opposition biélorusse à Bruxelles

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Le député européen Andrius Kubilius a suggéré d’ouvrir un bureau de représentation de l’opposition biélorusse à Bruxelles. Il a également évoqué la création d’une commission d’enquête sur les violences policières et le respect de la loi en Biélorussie.

Lundi 21 septembre, lors d’une session extraordinaire de la commission des Affaires étrangères au Parlement européen, le député de nationalité lituanienne et chef de la mission sur les relations avec les pays du partenariat oriental, Andrius Kubiliius, a émis l’idée de la création d’un bureau destiné à représenter l’opposition biélorusse au sein de l’institution européenne.

«N’est-il pas temps d’envisager l’ouverture d’un bureau d’information du Belarus démocratique à Bruxelles?», a-t-il lancé face à l’assemblée, en présence de l’ancienne candidate à l’élection présidentielle biélorusse, Svetlana Tikhanovskaya.

«L’échange permanent d’informations avec le Belarus est extrêmement important pour les institutions européennes», a-t-il ajouté.

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L’ancien Premier ministre de Lituanie a également proposé la création d’une commission spéciale du Parlement européen dans le but de superviser les enquêtes sur les violences policières et le respect de la loi en Biélorussie, à l’image de la mission créée pour l’Ukraine huit ans plus tôt.

En 2012, les députés européens avaient en effet validé la création de la mission Cox-Kwasniewski afin de suivre l’affaire Timochenko. La fin de celle-ci, en novembre 2013, avait coïncidé avec le lancement du mouvement de protestations en Ukraine à l’encontre de Viktor Ianoukovitch, appelé plus tard «Euromaïdan».

Sanctions contre la Biélorussie

Le 15 septembre, l’Union européenne a confirmé son intention d’imposer des sanctions envers certains responsables biélorusses. Celles-ci «devraient être adoptées avant le Conseil européen organisé les 24 et 25 septembre», a précisé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

«Avant de nous pointer du doigt, ils devraient mettre à l’agenda de leurs réunions les Gilets jaunes en France et les terribles fusillades aux États-Unis», a réagi Alexandre Loukachenko.

Le directeur du département des organisations internationales au sein du ministère russe des Affaires étrangères, Piotr Ilyitchev, a quant à lui affirmé qu’une telle décision constituait une violation des principes fondamentaux de la charte de l’Onu, estimant que l’UE avait recours à des sanctions pour «promouvoir ses propres intérêts».

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