Quatre autres policiers placés en garde à vue dans le cadre du scandale dans la CSI 93

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Quatre fonctionnaires de la compagnie de sécurisation et d'intervention de Seine-Saint-Denis (CSI 93) ont été placés en garde à vue à l’IGPN ce 22 septembre, vient d’annoncer Le Parisien, rappelant que plusieurs enquêtes judiciaires visaient d’ores et déjà cette unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines.

Après que quatre gardiens de la paix et gradés ont été mis en examen en juillet dernier, quatre autres fonctionnaires de la compagnie de sécurisation et d'intervention de Seine-Saint-Denis (CSI 93) ont été placés en garde à vue ce 22 septembre, a fait savoir Le Parisien. Ils ont été convoqués dans le cadre d’une enquête judiciaire visant cette unité spécialisée dans la lutte contre les violences urbaines.

Selon le journal, deux des fonctionnaires sont toujours affectés à la CSI 93. Les enquêteurs soupçonnent les policiers d’avoir eu recours à des violences lors d'opérations et d'avoir maquillé des procédures afin d'incriminer des trafiquants de drogue. Ces mêmes soupçons pesaient sur les quatre agents mis en examen en juillet.

Les deux autres fonctionnaires officient à la CSI 75 et dans le département du Val-d'Oise.

Au moins 17 enquêtes

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Les investigations visant la CSI 93, créée en 2008 et forte de 150 fonctionnaires, ont commencé dans le plus grand secret il y a plus d'un an. Depuis, le parquet a ouvert au moins 17 enquêtes pour rackets de dealers, violences, propos racistes, interpellations illégitimes, confiscation de stupéfiants à des fins personnelles ou encore procédures montées ou trafiquées.

Le service avait été dissous par le préfet de police, Didier Lallement, après les révélations sur le scandale de dérives policières qui concernerait environ une quinzaine de fonctionnaires, soit 10% des effectifs. Toutefois, les réaffectations se font progressivement depuis l'été.

Le Parisien avait indiqué en juillet dernier que la hiérarchie de la CSI 93 avait signalé le comportement odieux de certains de ses fonctionnaires dès décembre 2014.

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