Une étude établit un lien entre des règles irrégulières et un décès prématuré

© Photo Pixabay / Jasmin_SesslerUne femme se lave les mains
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Une attention particulière doit être accordée aux cycles menstruels des femmes, ont déclaré des chercheurs américains après qu’une nouvelle étude a trouvé un lien entre des règles irrégulières et un risque accru de décès prématuré.

Dans une récente étude menée sur une période de 24 ans, une équipe de chercheurs aux États-Unis a constaté que les femmes présentant des cycles menstruels irréguliers avaient des taux de mortalité plus élevés que les femmes qui ont des cycles très réguliers dans les mêmes tranches d'âge.

Les scientifiques ont pris en compte d'autres facteurs potentiellement influents, tels que l'âge, le poids, le mode de vie, l’utilisation de contraceptifs et les antécédents médicaux familiaux.

L'étude a évalué 79.505 femmes sans antécédents de maladie cardiovasculaire, de cancer ou de diabète. Ces femmes ont rapporté la durée et la régularité habituelles de leurs cycles menstruels à trois moments différents: entre 14 à 17 ans, 18 à 22 ans et 29 à 46 ans.

Risque accru de décès prématuré

Les cycles menstruels irréguliers et longs ont été associés à un risque plus élevé de maladies chroniques majeures, notamment le cancer de l'ovaire, les maladies coronariennes, le diabète de type 2 et les problèmes de santé mentale, selon l’étude publiée dans la revue médicale BMJ.

Les femmes qui déclaraient que leur cycle habituel était de 40 jours ou plus entre 18 et 22 ans et 29 à 46 ans étaient plus susceptibles de mourir prématurément (soit avant l'âge de 70 ans) que les femmes qui ont déclaré une durée de cycle habituelle de 26 à 31 jours dans les mêmes tranches d'âge.

Aucune raison de s'alarmer

«Cette étude est un véritable pas en avant pour combler le manque de données qui existe sur la santé des femmes. Elle soulève de nombreuses questions de recherche intéressantes et des domaines d'étude futurs», a déclaré au Science Media Centre de Londres le Dr Jacqueline Maybin, chercheuse senior à l'Université d'Édimbourg Center for Reproductive Health.

Les experts ont déclaré que les femmes qui ont des cycles menstruels irréguliers ou longs ne devraient pas être alarmées par les résultats de l'étude. Le Dr Maybin a déclaré qu'il est important de se rappeler que les menstruations irrégulières sont probablement un symptôme, pas un diagnostic.

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