Haut-Karabakh: le Canada suspend l'exportation d'armes à la Turquie

© Flickr / Tony WebsterDrapeau canadien
Drapeau canadien  - Sputnik Afrique
S'abonner
Le ministre canadien des Affaires étrangères a réitéré que la solution pacifique était la seule option acceptable au Haut-Karabakh où les offensives se poursuivent depuis le 27 septembre et a informé que, suite aux informations assurant que des technologies canadiennes étaient employées, son pays suspendait les licences d’exportation pertinentes.

Le chef de la diplomatie canadienne François-Philippe Champagne a déclaré que, suite à l’apparition d’allégations selon lesquelles des technologies de son pays seraient utilisées dans le conflit militaire au Haut-Karabakh, le Canada suspendait l’exportation d’armes vers la Turquie.

«Dans le respect du régime rigoureux de contrôle à l’exportation du Canada, et compte tenu des hostilités continues, j’ai suspendu les licences d’exportation pertinentes vers la Turquie, le temps de mieux évaluer la situation», est-il indiqué dans sa déclaration.

Situation préoccupante

Un lance-roquettes multiple TOS-1A Solntsepek azerbaïdjanais au Haut-Karabakh - Sputnik Afrique
Téhéran propose à Bakou et Erevan un plan détaillé pour mettre fin à la guerre au Haut-Karabakh
Et d’ajouter que son pays restait préoccupé par le conflit au Haut-Karabakh qui s’accompagne de bombardements de localités et fait des pertes civiles.

«Nous demandons que des mesures soient prises immédiatement pour stabiliser la situation sur le terrain, et nous réitérons que rien ne peut remplacer une solution pacifique et négociée à ce conflit», rajoute le ministre.

Spirale de tensions au Haut-Karabakh

Depuis le 27 septembre, le Haut-Karabakh est le théâtre de nouveaux affrontements entre les armées arménienne et azerbaïdjanaise. Les pays se sont mutuellement accusés d’avoir lancé des attaques. La loi martiale a été décrétée en Arménie et dans plusieurs régions d’Azerbaïdjan.

Plusieurs pays ont appelé les parties en conflit à faire preuve de retenue. Le 1er octobre, les dirigeants français, russe et américain -coprésidents du groupe de Minsk de l’OSCE- ont condamné dans les «termes les plus forts» cette escalade de la violence, appelant à la «cessation immédiate» des hostilités.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала