Suite à l’ouverture d’un second front au sud du Haut-Karabakh, l’Arménie s’inquiète pour la sécurité de l’Iran

© Sputnik . Sputnik / Accéder à la base multimédiaHaut-Karabakh (image d'illustration)
Haut-Karabakh (image d'illustration) - Sputnik Afrique
S'abonner
L'Azerbaïdjan a lancé une offensive à grande échelle avec des forces de réserve et du matériel de combat dans le sud du Haut-Karabakh, a annoncé ce 6 octobre la Défense arménienne. La diplomatie précise également que cela se produit alors que le ministre turc des Affaires étrangères visite Bakou.

Le ministère arménien de la Défense a annoncé ce 6 octobre dans l’après-midi le début d'une attaque à grande échelle dans le sud du Haut-Karabakh par les forces azerbaïdjanaises.

«Selon l'armée de la Défense [de la république autoproclamée du Haut-Karabakh, ndlr.], les forces azerbaïdjanaises ont lancé à midi une offensive à grande échelle dans la direction sud de la ligne de contact, impliquant des forces de réserve et un grand nombre de matériel militaire, y compris des chars et de l'artillerie», a écrit le représentant de la Défense arménienne Artsrun Hovhannisyan sur sa page Facebook.

Selon lui, «l'ennemi ignore la sécurité du territoire voisin de l’Iran».

Le ministère arménien des Affaires étrangères précise pour sa part que les forces azerbaïdjanaises ont lancé l’offensive «lors de la visite du ministre turc des Affaires étrangères à Bakou et quelques heures après l'annonce de l'importance d'un cessez-le-feu faite par les ministres des Affaires étrangères des pays coprésidents de l'OSCE».

Début du conflit

Dans une localité du Haut-Karabakh, image d'illustration - Sputnik Afrique
Erevan accuse Bakou d’utiliser un lance-roquettes multiple israélien dans le Haut-Karabakh – photos
Depuis le 27 septembre, le Haut-Karabakh est le théâtre de nouveaux affrontements entre les armées arménienne et azerbaïdjanaise. Les pays se sont mutuellement accusés d’avoir lancé des attaques. La loi martiale a été décrétée en Arménie et dans plusieurs régions de l’Azerbaïdjan.

La France, la Russie et les USA ont mis en garde l'Azerbaïdjan et l'Arménie contre le risque d'une «internationalisation du conflit» et ont appelé les parties belligérantes à la retenue. La Turquie a en revanche promis son assistance à l’Azerbaïdjan.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала