Le Québec envisagerait d’appliquer les mesures de zone rouge partout

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Face à la propagation du Covid-19 au Québec, les responsables de la santé publique souhaitent devancer les changements de couleur des régions en appliquant les règles sanitaires strictes partout sur le territoire, selon des sources de Radio-Canada. Mais ce sont leur directeur national et le gouvernement qui prendront la décision finale.

Les responsables de la santé publique québécoise se prononcent pour l’application de règles sanitaires «universelles» dans un but préventif, rapporte Radio-Canada se référant à ses cinq sources à la santé publique.

«Dès que cela monte un peu, c'est là qu'il faut mettre en place toutes les mesures. Il ne faut pas attendre d'être en zone orange, car cela veut dire qu'on a déjà perdu le contrôle», explique une source à la santé publique nationale.

Selon le directeur régional de la santé publique, il faut devancer les changements de couleur.

«Quand on réalise l’ampleur du problème, on est deux semaines en retard. Donc l’idée, c’est mettons le paquet tout de suite avant de voir les conséquences», ajoute-t-il à Radio-Canada.

Des mesures envisagées

Pour freiner la propagation du Covid-19, les autorités appelleraient ainsi les zones oranges et même jaunes à appliquer le port du masque en classe et imposeraient la fermeture des bars et des salles de restaurants.

«L'important ce ne sont pas les couleurs, mais quelles sont les mesures qui restent à mettre en place compte tenu des objectifs qu'on s'est fixés», indique à Radio-Canada une autre source présente aux réunions décisionnelles à Québec.

Ainsi, le gouvernement cherche avant tout à garder les écoles ouvertes, à préserver le plus possible l'économie, à sauvegarder le réseau de la santé et à protéger les personnes âgées.

Qui va prendre la décision?

En outre, certains responsables de la santé publique préconisent la préservation d’un certain «contrôle» sur la propagation du virus dans la région en gérant secteur par secteur.

«Le travail terrain est le plus important, éclosion par éclosion. C'est plus facile de gérer les mesures sanitaires dans une ville ou une sous-région que partout», explique à Radio-Canada l'un des responsables.

Mais ce sont le directeur national de la santé publique Horacio Arruda et le gouvernement qui auront le dernier mot.

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