La France et la Russie seraient en compétition pour répondre à l’appel d’offres algérien sur le blé pour novembre

CC BY-SA 2.0 / Yair Aronshtam / Wheat fieldUn champ de blé (image d'illustration)
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Les producteurs russes de blé de la région de la mer Noire sont bien placés pour remporter le marché d’exportation vers l’Algérie qui vient de lancer un appel d’offres pour une livraison en novembre, avance Terre-net qui estime que la France pourrait également en profiter.

L’Algérie vient de lancer un appel d’offres pour l‘importation de blé à moudre, rapporte le site spécialisé Terre-net qui pense que la Russie a de fortes chances de remporter le marché face à la France. En effet, début octobre, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a défini de nouvelles conditions pour les appels d’offres internationaux, ouvrant la voie à l’arrivée du blé russe produit dans les régions près de la mer Noire.

«Avec un appel d'offres pour livraison en novembre, l'Algérie fait son grand retour sur le marché du blé», indique Terre-net. «L'origine reste pour l'instant inconnue mais la Russie, qui a allégé son cahier des charges pour les grains au taux de protéine élevé, est bien placée», ajoute le média, soulignant par ailleurs que «le blé français, plutôt compétitif, pourrait aussi tirer son épingle du jeu».

«Une mauvaise moisson»

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À cause de la mauvaise moisson de cet été, le site estime que la France ne peut exporter pour cette saison «que 6,5 millions de tonnes de blé hors de l'Union européenne, contre 13 millions de tonnes l'année dernière».

De plus, les clients habituels de la France, l'Algérie et le Maroc, paraissent davantage attirés par le blé de la mer Noire, soutient Terre-net.

Début octobre, des traders ont confié à Reuters que l’OAIC avait défini de nouvelles conditions d'appel d'offres, «abaissant le niveau du taux de grains endommagés par les insectes pour le blé à moudre à haute teneur en protéines».

«Ceci lève les obstacles à l’arrivée d’un blé moins cher des régions de la mer Noire, comme le blé russe», précisaient-ils.

En août, citant des traders européens, HellenicShippingNews informait que l’Algérie avait acquis 50.000 tonnes de blé. Aucune «origine du blé n’a été précisée» dans l’appel d’offres lancé par l’OAIC, ponctuait le site, ouvrant ainsi la voie à la concurrence internationale.

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