Invité de La Matinale sur CNews, le chef du service de réanimation à l'hôpital Raymond-Poincaré Djillali Annane a donné ses raisons d'espérer après que le chef de l'État a annoncé un couvre-feu dans neuf métropoles françaises.
«Donner de l'espoir aux gens, c'est très important. Et la meilleure façon d'en donner est de dire "non" la France pour l'instant n'a pas perdu le contrôle de l'épidémie», assure le professeur.
Selon lui, cela la différencie des pays comme les États-Unis où ce contrôle a été perdu.
«Il faut vraiment qu'on soit très vigilant et qu'on soit dans l'esprit collectif», ajoute M.Annane.
Cette vigilance est d'autant plus nécessaire qu'«on a une marge de manœuvre très étroite pour nous permettre de passer des fêtes de fin d’année beaucoup plus sereines que les fêtes de la Toussaint», souligne-t-il.
Couvre-feu et état d'urgence sanitaire
Il a précisé que le non-respect du couvre-feu sera passible d’une amende de 135 euros, puis de 1.500 euros en cas de récidive. Des dérogations seront accordées notamment à ceux qui «rentrent du travail après 21h00 ou qui travaillent de nuit».
Le Président a ajouté que la mesure serait étendue jusqu'au 1er décembre en cas d'autorisation du Parlement.
Plus tôt mercredi, le gouvernement avait annoncé le rétablissement de l'état d'urgence sanitaire sur l'ensemble du territoire national à partir du 17 octobre à minuit.