Ce que l’on sait sur le terroriste ayant décapité un professeur en région parisienne

© SputnikLa police sur les lieux de l'attaque à Conflans-Sainte-Honorine, le 16 octobre 2020
La police sur les lieux de l'attaque à Conflans-Sainte-Honorine, le 16 octobre 2020 - Sputnik Afrique
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Deux théories sur l’identité de l’individu, ayant porté des coups mortels à la gorge d’un homme dans les Yvelines, ont été émises, selon l’une d’elles l’homme serait d’origine tchétchène. L’ambassade russe à Paris a annoncé vérifier ces informations.

L’ambassade de Russie en France vérifie une possible citoyenneté russe de l’auteur de l’attaque à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines.

Or, «l’ambassade n’a pas reçu de requêtes sur le suspect présumé» de la partie française pour l’instant, a appris Sputnik au sein de la mission diplomatique.

Précédemment, deux thèses avaient été évoquées par la presse. La chaîne BFM TV a affirmé qu’il s’agissait d’un homme né à Moscou, Le Parisien a ajouté qu’il était d’origine tchétchène.

Selon une autre théorie apparue dans un premier temps, l’assaillant aurait pu être un Algérien né en 1972.

L’ambassade a réclamé des informations sur l’homme auprès des autorités françaises, a indiqué son service de presse.

Assassinat

Le meurtrier a été abattu par une dizaine de tirs dans la ville voisine d'Éragny-sur-Oise, dans le Val-d'Oise, peu après que sa victime, professeur et père de famille de 47 ans, a été retrouvée décapitée à Conflans-Sainte-Honorine. Ce dernier enseignait l’histoire-géographie depuis cinq ans, relate BFM TV.

Couteau de cuisine

La police sur les lieux de l'attaque à Conflans-Saint-Honorine, le 16 octobre 2020 - Sputnik Afrique
Homme retrouvé décapité en région parisienne: premiers témoignages et situation sur les lieux - vidéos
Au moment de l’attaque, le terroriste a crié «Allahu akbar», d’après les policiers. Il était en possession d’un couteau de cuisine quand il a été repéré par les agents de la BAC.

L’homme a menacé les policiers avec son arme blanche et a pris la fuite. Mis à terre, il s’est montré agressif et n’a pas voulu remettre son arme aux forces de l’ordre. Connu des services de police pour des faits de droit commun mais non fiché S, il a été abattu.

Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête pour «assassinat en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle».

À la suite des faits, Emmanuel Macron s’est rendu à Conflans-Sainte-Honorine.

Les enquêteurs ont lancé des perquisitions au domicile de l'auteur de l'attaque dans le but de saisir du matériel informatique et analyser ce qu'il avait fait pendant les dernières heures, écrit BFM TV.

Le spécialiste police-justice pour la chaîne, Dominique Rizet, a déclaré que la victime avait déposé plainte pour diffamation de la part d'un des parents il y a quelques jours.

 Quatre personnes, dont un mineur, ont été placées en garde à vue, d'après une source judiciaire de l'AFP.

Ex-locaux de Charlie Hebdo attaqués

Le 25 septembre, une attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris a fait deux blessés, alors que le procès de l'attentat meurtrier qui l'avait visé en janvier 2015 était en cours.

Les faits ont été reconnus par un Pakistanais âgé de 25 ans. Il a été mis en examen.

L’hebdomadaire a fait part de son soutien et un «sentiment d’horreur et de révolte» suite aux faits du 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine.

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