Des élèves auraient accepté de l’argent du terroriste de Conflans pour le renseigner sur Samuel Paty

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Comme l’indique Le Monde, l’assaillant de Conflans-Sainte-Honorine a abordé des collégiens sur le lieu de travail du professeur d’histoire en leur donnant de l’argent contre des informations pour l’identifier.

Trois jours après la décapitation du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, le 16 octobre, les enquêteurs privilégient pour l’instant l’hypothèse d’une «bouffée individuelle de violence», rapporte Le Monde.

Selon le quotidien, le jour de l’attaque, le tueur de l’enseignant est arrivé devant le collège du Bois d’Aulne muni de deux couteaux et d’une arme de poing de type Airsoft. En outre, il avait plusieurs centaines d’euros à des collégiens contre des informations concernant sa future victime.

«La somme a ensuite circulé de mains en mains», indique Le Monde. Un des élèves en question, de 15 ans, a été placé en garde à vue le 18 octobre pour ce motif.

Le quotidien a pu reconstituer le fil des événements et a constaté que le tueur se serait rendu en voiture en région parisienne le 16 octobre. Il aurait été accompagné de deux amis de 17 et 18 ans. Ces derniers se sont ensuite rendus à la police dans la nuit du 16 au 17 octobre et ont été placés en garde à vue. Mais l'assaillant aurait également utilisé le train, pour relier Évreux à Conflans-Sainte-Honorine.

Peu connu des services de police, le terroriste avait fait parler de lui lorsqu'il était mineur, pour des faits de dégradation de biens publics et de violences en réunion. D’après le quotidien, la police judiciaire explore la façon avec laquelle le tueur a pu se radicaliser. Ses proches, placés en garde à vue, l’évaluent à une période qui varie de six mois à un an.

Des caricatures en cause

Le 16 octobre, un «attentat islamiste caractérisé» a eu lieu vers 17h à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Samuel Paty, professeur de 47 ans, a été retrouvé décapité non loin de son collège du Bois d’Aulne. Il a été tué pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de ses cours sur la laïcité et la liberté d’expression.

Le terroriste, d’origine tchétchène, a été neutralisé par les forces de l’ordre par plusieurs coups de feu et a succombé à ses blessures.

Dans le cadre de l’enquête, 11 personnes sont actuellement en garde à vue. Un hommage national se déroulera le 21 octobre pour honorer la mémoire du professeur.

Le 18 octobre, des rassemblements en hommage à l’enseignant se sont produits dans plusieurs villes françaises.

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