Le nombre de morts va augmenter, estime Castex, évoquant un durcissement des mesures

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En annonçant les nouvelles mesures censées freiner la circulation du coronavirus -l'extension du couvre-feu à 38 départements supplémentaires et à la Polynésie- Jean Castex a constaté que la deuxième vague était là et que la situation était grave. Et de souligner que les semaines qui viennent seront dures et que le nombre de morts augmentera.

«Les semaines qui viennent seront dures» et «le nombre de morts va continuer d'augmenter», a constaté le Premier ministre Castex en conférence de presse lors de laquelle, aux côtés d’Olivier Véran, il a annoncé de nouvelles mesures qui portent à 54 départements et à une collectivité d’outre-mer, la Polynésie, les territoires concernés par le couvre-feu.

«Nous devons impérativement préserver notre capacité d’accueil à l’hôpital et dans les établissements de santé». Or, selon M.Castex, le taux d'incidence pour 100.000 habitants a progressé de 40% en une semaine, atteignant 251 sur le territoire national.

Au cours des prochaines semaines, les services hospitaliers seront mis à rude épreuve et le mois de novembre sera «éprouvant».

Mesures lourdes que le Premier ministre dit assumer 

Le chef du gouvernement a rappelé que, dans les autres départements, des mesures de restriction générale s'appliquent. Il s'agit notamment de l'interdiction des rassemblements de plus de six personnes sur la voie publique, ainsi que d'un protocole sanitaire renforcé dans les restaurants.

L’extension de la mesure de couvre-feu à de nombreux autres départements, dont ceux où le virus ne circule pas encore «autant», est une mesure préventive, souligne Jean Castex, ajoutant qu’il l’assume.

«Ces mesures sont lourdes, j’en ai conscience mais je constate aussi qu’elles sont bien respectées.»

Éviter des mesures encore plus radicales

On peut considérer que l'Europe est de nouveau le continent le plus sévèrement touché par le coronavirus, fait pour sa part noter Olivier Véran. Or, contrairement à la première vague définie par le ministre comme terrible, le virus circule moins rapidement et ce grâce aux mesures adoptées. Sa diffusion reste pourtant alarmante

M.Castex explique que le respect des mesures décidées doit permettre d’en éviter d’autres, plus dures, tout en soulignant qu’il ne «reste plus beaucoup de temps». 

«Nous avons besoin de l’implication de tous. La clé de la lutte contre cette épidémie est plus que jamais entre les mains de chacune et de chacun de nous.»

«Si nous ne réussissons pas collectivement à juguler l’épidémie, nous ferons face à une situation dramatique et nous devrons envisager des mesures beaucoup plus dures.»

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