Des sangliers en «grosse recrudescence» sèment le chaos dans quelques communes du Val-d’Oise

© Photo Pixabay / NennieinszweidreiUn sanglier
Un sanglier - Sputnik Afrique
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Plusieurs communes du Val-d’Oise sont touchées par un véritable fléau: les attaques de sangliers. Ils font des dégâts dans les jardins et s’attaquent même à d’autres animaux. Le Parisien a relaté les témoignages de plusieurs résidents, tandis que les maires cherchent des solutions.

Depuis plusieurs semaines, des Valdoisiens se plaignent des populations de sangliers qui envahissent rues et jardins en quête de nourriture, relate Le Parisien. Si les habitants sont habitués à en croiser depuis plusieurs années, le phénomène semble s’accroître, au point que les maires ont décidé de prendre le problème à bras le corps.

À Montmorency, il est désormais courant de voir des groupes de sangliers traverser des routes ou s’introduire dans des jardins, au grand dam des riverains.

«Il y a une grosse recrudescence. Sur la résidence, on doit en avoir environ 25, qui viennent régulièrement. Cela cause des dégâts, notamment sur les pelouses», témoigne le président de l’amicale des locataires.

Les faits sont autrement plus graves à Montlignon, où une chienne de cinq ans a été tuée par l’un de ces animaux. «Je l'ai retrouvée dans le jardin, à deux mètres de la maison. Elle avait un trou dans le ventre, probablement causé par une défense. C'est étonnant car elle était très docile», raconte au quotidien sa propriétaire «très en colère», pourtant habituée du passage des sangliers.

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«Si mon fils et ma fille avaient été en train de jouer dans le jardin, ce sanglier aurait pu les attaquer», alerte-t-elle, réclamant que «quelque chose» soit fait face à ces animaux sauvages qui se montrent de plus en plus agressifs.

Des problèmes de sécurité

L’Office national des forêts (ONF) assure auprès du Parisien que des battues sont pourtant tenues chaque hiver. «Pour nous aussi, c'est malheureusement un fléau. Cela pose notamment des problèmes de sécurité», confie l’un de ses représentants, expliquant que leur surnombre les oblige à chercher de la nourriture hors des forêts. «Ils sont très intelligents. Pour eux une poubelle, c'est un buffet ouvert». Quant aux maires, ils tentent désormais de trouver des solutions.

«Dans le temps, c'était les renards, mais nous n'en avons quasiment plus. Aujourd'hui, ce sont les sangliers et ils font des dégâts terribles. Le problème, c'est qu'ils se reproduisent beaucoup», déplore le maire de Montlignon Alain Goujon.

À Montmorency, l’édile fervent défenseur de la cause animale cherche à les faire déplacer, notamment en les emmenant à la clinique vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Il se heurte toutefois à la réglementation qui lui interdit de les transporter en dehors de sa ville. «On se heurte à une difficulté administrative plus compliquée qu'on ne l'aurait imaginé. Nous sommes en contact avec la préfecture», indique la mairie.

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