Sa «religion prime sur les lois de la République»: un mari violent réclame sa remise en liberté

© Fotolia / Andrey BurmakinLe juge et marteau de justice.
Le juge et marteau de justice.  - Sputnik Afrique
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Emprisonné depuis un an pour des viols et des violences sur son épouse, un homme de 45 ans demande actuellement sa remise en liberté car il conteste les faits depuis le début. Dans le cabinet du juge d'instruction, l’individu a justifié qu'il ne peut pas y avoir de viol sur son épouse car «sa religion prime sur les lois de la République».

Depuis son emprisonnement il y a un an, il clame son innocence et réclame même sa remise en liberté. Le site Objectif Gard décrit le cas d’un homme de 45 ans mis en examen l’année dernière pour «viol» et «violences habituelles» sur son épouse.

La juge de la cour d'appel de Nîmes a résumé les faits reprochés à l’individu qui a frappé et violé régulièrement sa femme.

«Elle [sa femme] était frappée dans la nuit sans raison et ses enfants aussi. C'est pour cela qu'elle a déposé plainte contre son mari. Cette dame a dénoncé les agissements de son mari car il ne voulait pas qu'elle sorte et il ne voulait pas que les enfants aillent à l'école», a-t-elle déclaré, citée par le média.

Le mis en cause conteste les faits depuis le début du processus. Son avocat le décrit comme «une personnalité fragile» qui «a fait plusieurs séjours en psychiatrie» pour justifier la demande de remise en liberté.

«Il y a un risque majeur de pression sur la victime s'il sort de prison comme il le demande. Dès lors qu'il voulait et que son épouse ne voulait pas, sa religion l'emportait et il se permettait des dérives, des infractions», souligne pudiquement l'avocat général, Alexandre Rossi.

Il respecte davantage les lois de sa religion

Quid des faits de viols. L’homme a estimé «que sa religion prime sur les lois de la République» et donc qu'il ne peut pas y avoir de viol sur son épouse. Il l’a annoncé lors d'une confrontation avec sa femme dans le cabinet du juge d'instruction nîmois en charge des investigations.

Le 22 octobre, les magistrats de la cour d'appel de Nîmes ont refusé d'accorder un contrôle judiciaire au détenu.

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