Amie, cousine, mère... Des proches d’une victime de l’attentat à Nice témoignent

© REUTERS / Eric GaillardNice
Nice - Sputnik Afrique
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«Une merveilleuse personne». Une amie et une cousine de Simone, une des trois victimes de l’attentat perpétré hier à Nice ont partagé au micro de Sputnik leur tristesse, déplorant la disparition de cette mère de trois enfants qui n'avait que 44 ans.

L’une des victimes du terroriste de Nice, qui a attaqué des fidèles dans la basilique de Notre Dame de l’Assomption, était mère de trois enfants d'origine brésilienne; «une merveilleuse personne» comme la décrivent auprès de Sputnik son amie Suzanne Barreiro et sa cousine Ana Paula.

«Simone était une amie et une merveilleuse personne. Les gens ne comprennent pas comment cela peut arriver», déplore son amie qui n’arrive pas à décrire avec des mots ce qu’elle a ressenti quand elle a appris la terrible nouvelle.

Elles avaient fait connaissance il y a 11-12 ans. Suzanne Barreiro se rappelle que chaque rencontre avec son amie était un instant de bonheur.

«Notre famille a perdu la joie de vivre.»

«Nous avons perdu la joie de vivre, une sœur, une cousine, une ami, une mère», dit Ana Paula, une cousine.

Elle explique que les enfants de Simone reçoivent une aide psychologique pour surmonter cette douloureuse période.

La situation est compliquée par la pandémie. Ana dit ne pas savoir comment organiser l’enterrement de sa cousine à cause de la crise sanitaire et des mesures restrictives, évoquant le fait que tout le monde ne pourra probablement pas être présent.

Attentat de Nice

Jeudi 29 octobre, un homme est entré dans la basilique Notre-Dame de l'Assomption où il a attaqué trois personnes. Deux d’entre elles sont mortes égorgées, comme l’a précisé le procureur antiterroriste. Chez l’une des victimes, l’égorgement était très profond, de «l’ordre d’une décapitation». La troisième a succombé à ses blessures dans un restaurant où elle s’était réfugiée.

L’assaillant a été grièvement blessé par balles et conduit à l’hôpital. Selon le maire de la ville Christian Estrosi, «l'auteur n’a cessé de crier "Allahu akbar" alors qu’il était médicalisé sur place».

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a été saisi.

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