Les employeurs peuvent surveiller de différentes manières le travail à distance, explique à l'agence Prime Achote Oganessian, fondateur du service de renseignement sur les fuites Data Leakage & Breach Intelligence (DLBI).
Ainsi, ils peuvent utiliser des instruments de surveillance qui enregistrent l'écran et fournissent également une liste de fichiers ou de sites à ouvrir. «S’ils ont besoin de contrôler exactement le temps des employés, ils utilisent différents suiveurs de temps», ajoute-t-il.
Une autre méthode
Selon lui, pour prévenir l'utilisation illégale des informations que les employés ont à disposition, les entreprises peuvent exploiter des systèmes DLP (Data Loss Prevention), lesquels contrôlent les flux de données et les tentatives, par exemple, de copier un fichier contenant des données importantes sur une clé USB, de l'envoyer à une messagerie ou de le sauvegarder sur le cloud.
«Les systèmes DLP les plus simples collectent simplement des informations sur les actions de l'utilisateur, et les plus avancés suppriment automatiquement les tentatives de copie, agissant selon des règles spéciales en fonction du type de données transférées», note-t-il.
Des méthodes non généralisées
Cependant, l’expert note que tous ces moyens de surveillance sont loin d’être utilisés par l’ensemble des employeurs à l'exception du secteur informatique, car ils n'ont pas d'expérience dans la gestion du travail à distance et ne comprennent pas encore les spécificités du contrôle dans ces conditions.
