Trois élèves interpellés pour apologie de la décapitation de Samuel Paty en plein hommage dans les Bouches-du-Rhône

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Près de deux semaines après la décapitation de Samuel Paty dans les Yvelines, l’hommage au professeur avait été programmé pour le 2 novembre dans chaque établissement scolaire. Un événement qui a été perturbé par trois élèves dans les Bouches-du-Rhône qui ont justifié cet acte terroriste.

Un collégien et deux lycéens ont été interpellés lundi 2 novembre pour apologie du terrorisme lors de l’hommage au professeur décapité Samuel Paty dans les Bouches-du-Rhône, rapporte BFM TV.

Prévu dans chaque établissement scolaire, l’hommage a été ainsi perturbé par un élève de 14 ans du collège Chape, dans le IVe arrondissement de Marseille, qui selon la principale de l’établissement a affirmé, peu de temps avant le début de la minute de silence, connaître l'agresseur, soutenir son geste et qu'il aurait «fait la même chose en filmant et en mettant en scène sur les réseaux sociaux».

«C'est bien cherché»

Deux élèves de 16 ans du lycée professionnel Les Alpilles à Miramas auraient tenu des propos semblables pendant la minute de silence.

Selon la directrice de l'établissement scolaire, l'un d'eux a indiqué que le professeur décapité «l'avait bien cherché» alors que l’autre avec son bonnet et ses écouteurs sur la tête pendant l'hommage, a assuré «qu'il y en avait marre de bafouer l'islam» et que «ce qu'il se passe avec les caricatures de Charlie Hebdo, c'est bien cherché».

Inconnus des services de police, tous les trois mis en cause ont été placés en garde à vue.

Apologie du terrorisme

Ces incident ne sont pas les seuls survenus lors de l’hommage au professeur décapité Samuel Paty. Le parquet de Strasbourg a annoncé le 3 novembre l’ouverture d’une enquête pour apologie du terrorisme visant deux collégiens de 12 ans qui avaient déclaré justifier la décapitation du professeur Samuel Paty.

En outre, le 2 novembre, deux hommes d’origine afghane, soupçonnés d'apologie du terrorisme, ont été placés en garde à vue à Poitiers, à l’issue d’une vaste opération des forces de l'ordre dans un centre d'accueil pour migrants.

Selon La Nouvelle République du Centre-Ouest, ces ressortissants afghans sont soupçonnés d'avoir diffusé des messages sur Internet faisant l’apologie de la décapitation de Samuel Paty.

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