Le Kremlin compare les relations russo-américaines sous Obama et Trump

© Sputnik . Alexeï Maychev / Accéder à la base multimédiaLe Kremlin de Moscou
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Alors que le dialogue avec les États-Unis était «plus rapproché» sous Obama, le porte-parole du Kremlin estime dans une interview à RT que de nombreux désaccords durant cette période ont été des précurseurs de la dégradation des relations bilatérales entre les deux pays, qui ont été visibles pendant la présidence de Trump.

Le dialogue entre Vladimir Poutine et Barack Obama n'a pas été facile, et il y a eu de nombreux désaccords qui ont probablement été les précurseurs de la dégradation des relations bilatérales pendant la présidence de Donald Trump, selon le porte-parole du dirigeant russe, Dmitri Peskov, qui l’a déclaré dans une interview accordée à RT.

«Le dialogue était plus rapproché avec Obama. C'était un dialogue difficile, surtout les six derniers mois de Barack Obama au pouvoir», a précisé Dmitri Peskov.

En outre, le représentant du Kremlin a indiqué que le Président russe avait aussi rencontré Joe Biden, qui était vice-Président sous Barack Obama.

En ce qui concerne le refroidissement, le porte-parole du Président russe a précisé qu’à l’époque, «il y avait beaucoup de désaccords qui ont probablement été des précurseurs de la dégradation qui a eu dans nos relations pendant la présidence de Trump».

La Russie des années 90 «confortable et préférable»

Parlant des raisons de cette détérioration des relations bilatérales pendant la présidence d’Obama, Dmitri Peskov a suggéré qu’il semblait que «Washington ait prévu de soutenir la Russie du début des années 90». À son avis, cette Russie était pour les États-Unis «confortable et préférable».

«C'est la Russie qui peut être gouvernée, c'est la Russie qui n'a pas le droit de vote sur la scène internationale, c'est la Russie qui n'a pas la capacité économique, sociale, politique ou fédérale de prétendre au droit de vote», a expliqué le représentant du Kremlin.

Ainsi, une fois que la Russie a commencé à changer, à partir des années 2000, «Washington a commencé à se sentir mal», estime l’homme politique.

«Et à mesure que le pays se relevait, alors que le pays gagnait en puissance... C'était de plus en plus inquiétant. Et c'était le précurseur de l'état des choses actuel», a ajouté Dmitri Peskov.

La Russie dit ouvertement qu'elle n’est prête à communiquer que sur un pied d’égalité, a indiqué le porte-parole du Président russe.

«Il est évident que la Russie n'est pas prête à faire des concessions au-delà des lignes rouges d'intérêt national. Et il est évident que la Russie peut se permettre de le faire. Et c'est là que les tensions commencent, et puis le "partenaire X" n'est pas prêt à s'élever de la position de celui qui dicte les conditions à la position d'un pays qui est prêt à coopérer équitablement en tenant compte des intérêts et des avantages réciproques», a-t-il conclu.
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