Brigitte Bardot interpelle Éric Dupond-Moretti pour sauver le chien Curtis «condamné à mort»

© AP Photo / Nicholas RatzenboeckBrigitte Bardot
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Brigitte Bardot a réagi à l’affaire Élisa Pilarski, du nom de cette jeune femme qui aurait été tuée par le chien de son compagnon. L’ancienne actrice a écrit une lettre ouverte à Éric Dupond-Moretti, prenant la défense de l’animal.

Un an après le décès d’Élisa Pilarski, retrouvée morte dans la forêt de Retz tuée par le chien de son compagnon selon plusieurs expertises, Brigitte Bardot et sa fondation ont posté une lettre ouverte sur Twitter.

L’ancienne actrice y prend la défense du chien Curtis, le décrivant comme «le coupable idéal», et en appelle directement au ministre de la Justice pour dissiper les «zones d’ombres» qui entourent selon elle l’affaire.
Brigitte Bardot demande en outre à ce que le chien Curtis ne soit pas euthanasié, considérant sa culpabilité comme «loin d’être établie».

«La peine de mort abolie en France ne doit pas être prononcée à l’encontre de Curtis dont la culpabilité est loin d’être établie même si elle arrange tout le monde […]. Il serait doublement criminel d’accuser et de condamner à mort un innocent», écrit-elle dans cette lettre ouverte.

Charge contre la chasse à courre

Suite au rapport d’autopsie de la victime, qui révélait une «hémorragie consécutive à plusieurs morsures», les enquêteurs avaient étudié la piste d’un accident de chasse à courre. L’organisateur d’une de ces chasses, qui s’était tenue dans la forêt de Retz, avait d’ailleurs été placé sous statut de témoin assisté.

Début novembre, les experts avaient finalement conclu à la responsabilité de Curtis dans la mort d’Élisa Pilarski, enceinte au moment des faits.

Malgré ces derniers développements, Brigitte Bardot souligne dans sa lettre que les accidents de chasse à courre peuvent être «fréquents», et insiste sur la dangerosité d’une «meute livrée à elle-même».

L’ancienne égérie de Serge Gainsbourg relaie encore la version de Christophe Ellul, compagnon d’Élisa Pilarski et propriétaire de Curtis, selon laquelle plusieurs chiens participants à la chasse seraient morts et auraient été enterrés sur place. Suite aux conclusions des experts, Christophe Ellul avait déjà clamé l’innocence de son animal. «Curtis est innocent. Il n'aurait jamais tué Élisa», avait-il assuré en conférence de presse.

Curtis, un American Pit Bull Terrier, «introduit illégalement en France par son acquéreur», avait fait l’objet d’un «dressage au mordant, forme d'apprentissage interdite en France» précisait encore le parquet dans un communiqué, après les dernières expertises.

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