Il tente d’expulser un squatteur, ce dernier lui donne un coup de couteau au thorax

© Sputnik . Tabyldy KadyrbekowUne attaque au couteau (archives)
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Deux hommes ont décidé d’aller déloger un squatteur en situation irrégulière d’un logement à Argenteuil, rapporte Le Parisien. Ce dernier s’est toutefois défendu et a blessé l’un d’eux au couteau. Il a été condamné à un an de prison ferme et une interdiction de séjour sur le territoire français de dix ans.

Ce SDF occupait un logement à Argenteuil (Val-d’Oise) depuis plus d’un an. C’en était trop pour deux hommes qui ont décidé de l’éjecter mercredi 11 novembre. Le squatteur, en état d’ébriété au moment des faits, n’a pas voulu partir et a poignardé l’un d'eux au niveau du thorax, relate Le Parisien. Le blessé a été transporté à l’hôpital Bichat, à Paris, et s’est vu délivrer 30 jours d’incapacité totale de travail. Le sans domicile fixe a été placé en garde à vue et présenté en comparution immédiate.

La situation est toutefois plus complexe, selon l’avocat du prévenu, Me Larbi Abbad. En effet, lors de l’audience au tribunal correctionnel de Pontoise vendredi 13 novembre, les deux hommes ne se sont ni présentés ni constitués parties civiles. Ils n’auraient d’ailleurs même pas déposé plainte.

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«Deux personnes sont effectivement venues le voir, l'une d'elles prétendant être le fils des propriétaires. Ces derniers sont décédés depuis plus de vingt ans. Ils ont réclamé les clés, lui ont demandé de dégager, ce qu'il a refusé. Il a été roué de coups et s'est défendu», raconte la défense de Hassan S., 40 ans, ressortissant étranger en situation irrégulière.

Prison ferme et interdiction de séjour

Toujours selon l’avocat, l’homme qui s’est présenté comme étant le fils des propriétaires n’a pas pu fournir de titre de propriété pour prouver ses dires. «J'aurais bien voulu leur poser des questions devant le tribunal, connaître le lien de parenté», poursuit Me Abbad, lequel aurait souhaité une enquête pour violences réciproques.

Son client a néanmoins été reconnu coupable de violences aggravées et a été condamné à 12 mois de prison ferme avec mandat de dépôt (incarcération immédiate), informe le quotidien. Il a également écopé d’une interdiction de séjour sur le territoire français pour une période de dix ans.

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