L'action contre la loi de sécurité globale dégénère à Paris, les forces de l'ordre recourent au gaz lacrymogène - vidéos

© SputnikManifestation contre la loi de sécurité globale à Paris, le 17 novembre
Manifestation contre la loi de sécurité globale à Paris, le 17 novembre - Sputnik Afrique
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Le texte de la loi sur la sécurité fait débat. Des centaines de manifestants sont venus dénoncer la proposition de loi restreignant, selon eux, la liberté d'expression. Des heurts sporadiques se sont produits peu après le début de la manifestation, les forces de l'ordre ont dispersé du gaz lacrymogène pour calmer la foule.

Tandis que les députés commencent ce mardi 17 novembre l'examen du texte sur la sécurité globale, les Français sont descendus, par centaines, dans les rues de Paris pour le dénoncer. Le vote final sur la proposition de loi doit avoir lieu mardi prochain.

À l'appel des syndicats de journalistes et associations de défense des droits de l'Homme, les Français manifestent devant l’Assemblée nationale dans la crainte que la proposition de loi fasse obstacle à ce que les journalistes et citoyens filment les forces de l'ordre déployées pour contenir les rassemblements.

«Armés» de fumigènes et de ballons, le cortège avancé arborant des pancartes «Je n’arrêterai jamais de filmer», «La police tue» ou encore «Liberté!».

Peu après le début de la manifestation, des affrontements sporadiques se sont produits sur le boulevard Saint-Germain entre protestataires et forces de l'ordre. Les manifestants, dont des Gilets jaunes et des étudiants, se sont retrouvés bloqués par les policiers qui ont recouru au gaz lacrymogène pour disperser la foule.

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Des canons à eau ont été utilisés par la suite.

La Préfecture de police a indiqué à l'AFP que le calme était revenu lorsque les derniers participants avaient quitté les abords de l'Assemblée nationale, aux environs de 21h30.

Des manifestations ont également été prévues ce mardi à Marseille et Aix-en-Provence.

Gérald Darmanin a défendu l'article en question à l'Assemblée nationale:

«Est-ce que les journalistes pourront continuer à filmer? La réponse est oui. Pourront-ils continuer à diffuser? La réponse est oui. Est-ce qu'un citoyen pourra filmer une intervention de police? La réponse est oui. Pourra-t-il le dénoncer au procureur de la République? La réponse est oui.»

«Mais pourra-t-on désormais faire des appels au viol sur des policières, pourra-t-on faire des appels au meurtre sur des policiers? […] Non, et tant mieux que l'article 24 soit adopté», a-t-il souligné.

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