Véran: «Nous voulons éviter une troisième vague», celle de la santé mentale

© REUTERS / POOLOlivier Véran
Olivier Véran - Sputnik Afrique
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L'épidémie de Covid-19 en France risque de provoquer une troisième vague affectant la santé mentale des jeunes et des moins jeunes, mais le gouvernement veut l'éviter, a déclaré le ministre de la Santé, Olivier Véran.

Le gouvernement veut «éviter une troisième vague» qui serait celle de «la santé mentale», a déclaré ce mercredi 18 novembre le ministre français de la Santé Olivier Véran lors d'une visite à Paris sur la plateforme Fil santé jeunes, un dispositif d'écoute pour les adolescents et jeunes adultes.

«Nous voulons éviter une troisième vague, qui serait une vague de la santé mentale pour les jeunes et pour les moins jeunes», a déclaré le ministre de la Santé cité par l'agence France-Presse.

Mardi soir, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon avait évoqué «une augmentation importante des états dépressifs», qui touchaient le double de personnes début novembre par rapport à fin septembre.

Selon M.Véran, «il faut être extrêmement attentif: nous devons plus que jamais venir en aide à celles et ceux qui ressentent le poids de la solitude. Ils ne sont pas seuls, il existe des structures pour les aider, les écouter. Il n'y a jamais rien de bénin quand on ressent de la souffrance».

Les adolescents pendant le 1er confinement, les étudiants pendant le 2e

Fil Santé jeunes, joignable gratuitement au 0 800 235 236, reçoit environ 140 appels par jour. Lors du premier confinement, la plateforme a reçu 1.300 mails. En juin, juillet et août, les «écoutants» ont tchatté près de 3.000 fois. 

«Ce sont surtout des étudiants, (...) dont les établissements sont fermés et qui sont isolés, qui nous appellent en ce moment alors que pendant le premier confinement, nous avions davantage de lycéens, d'adolescents», a expliqué la directrice générale de la plateforme Mireutxu Bacquerie à Olivier Véran et au secrétaire d'Etat Adrien Taquet.

Les autorités sanitaires françaises ont signalé ce mercredi 18 novembre 28.383 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures dans le pays, contre 45.522 la veille. Le nombre de personnes hospitalisées pour Covid-19 est en baisse, tout comme celui des patients admis en réanimation. Toutefois, le nombre de départements en situation de vulnérabilité élevée à augmenté pour atteindre 100 contre 99 la veille.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal a déclaré ce mercredi que la France, qui avait atteint un autre pic des cas confirmés de Covid-19 le 2 novembre, était encore «loin» du déconfinement.

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