Elles paient 249 euros pour un appartement loué sur Airbnb où elles ne se sont jamais rendues

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Le reconfinement a pris ce groupe de vacancières au dépourvu: elles ont dû annuler leur réservation lyonnaise sur Airbnb. Cependant, malgré la raison légitime de l’annulation, le propriétaire a refusé de leur rembourser 249 euros, relate L'Est Républicain ce 21 novembre.

Un groupe de jeunes femmes originaires du Nord Franche-Comté attend toujours le remboursement de 249 euros de la part du propriétaire d’un appartement loué sur Airbnb où elles ne se sont jamais rendu, indique un article de L'Est Républicain paru le 21 novembre. S'organisant un week-end entre copines du 30 octobre au 1er novembre, elles ont choisi un appartement à Lyon sur Airbnb, réservation qui a dû être annulée à cause de l’introduction d’un nouveau confinement dans l’Hexagone à partir du 30 octobre.

Alors que les femmes pensaient se faire rembourser «sans problème» les 382 euros qu’elles avaient payés, option proposée par Airbnb lors du premier confinement, la réalité s’est avérée tout autre.

«Au lieu de cela, et seulement grâce à notre annulation dans les délais impartis, on n’a pu recevoir que 134 euros», raconte l’une des protagonistes, citée par le quotidien régional.

Un changement de règles d’Airbnb en est la cause: pour toute réservation après le 14 mars, le service de réservation de logements ne considère plus l’épidémie de Covid-19 comme un cas de force majeure, détaille le média. Ainsi, désormais seule la personne louant son appartement peut décider de rembourser ou non la somme. Le propriétaire du bien lyonnais en question refuse de rendre aux amies les 249 euros restants.

«Tout le monde connaît les risques»

En précisant que toutes les règles ainsi que les conditions d’annulation «sont communiquées au moment de la réservation», le propriétaire, contacté par L’Est Républicain, affirme que la deuxième vague «n’est pas tombée du jour au lendemain», alors «tout le monde connaît les risques».

«Là, on nous fait passer pour les méchants. Alors, oui, je peux comprendre leur mécontentement, mais ce n’est pas à moi d’assumer la totalité des coûts que cette situation engendre», a-t-il expliqué.

Les femmes continuent leur démarche en espérant un jour récupérer le montant de ce qu’elles considèrent comme un vol.

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