La Russie annonce sa riposte aux sanctions britanniques dans l'affaire Magnitski

© Sputnik . Evgueniï Biatov / Accéder à la base multimédiaMoscou
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Afin de répondre aux sanctions britanniques liées à l’affaire Magnitski, Moscou a interdit l’entrée à 25 représentants britanniques, a déclaré la diplomatie russe. La Russie a également appelé les autorités britanniques à abandonner leur ligne de confrontation complètement injustifiée envers le pays.

En réponse aux sanctions introduites par Londres en lien avec l’affaire Magnitski, la Russie a interdit l’entrée à 25 représentants britanniques.

«En se basant sur le principe de réciprocité et en réponse aux actions inamicales des autorités britanniques, la partie russe a décidé de mettre en place des sanctions personnelles envers 25 représentants du Royaume-Uni, pour lesquels l’entrée dans le territoire russe est fermé», indique un document signé par la porte-parle du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.

Actions britanniques injustifiées

De plus, Moscou a de nouveau appelé les autorités britanniques à abandonner leur ligne de confrontation complètement injustifiée envers le pays:

«Nous appelons de nouveau les autorités britanniques à renoncer à leur ligne de confrontation complètement injustifiée envers notre pays. Toute démarche inamicale ne sera pas laissée sans une réponse proportionnée».

Maria Zakharova a également rappelé que le gouvernement britannique avait décidé d’introduire ses sanctions contre des hauts fonctionnaires russes dans le cadre de l’affaire Magnitski sous des prétextes absurde et infondés.

Selon ses dires, Moscou a commenté à plusieurs reprises toutes les questions liées à la mort de Sergueï Magnitski, avocat du fonds d'investissements britannique Hermitage Capital.

«Il semble que Londres préfère ne pas les prendre en compte», poursuit-elle.

«Il n’est pas clair sur quel fondement elles [les autorités britanniques] se mettent à désigner les coupables et à établir comment les sanctionner. Il est impossible de qualifier ces actions de la partie britannique autrement que de tentative d’ingérence dans les affaires intérieures d’un autre pays et de pression sur la justice russe», conclut la porte-parole de la diplomatie russe.

Sanctions britanniques

Le 6 juillet, le Royaume-Uni a déclaré l’introduction de sanctions personnelles contre 25 citoyens russes considérés par Londres comme impliqués dans des violations des droits de l’Homme dans le contexte de la mort de Magnitski. Parmi eux figure Alexandre Bastrykine, patron du puissant Comité d’enquête, chargé des principales affaires criminelles. Le Kremlin a promis d’appliquer le principe de réciprocité en réaction à «ces mesures inamicales», a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.

Sergueï Magnitski était avocat au sein d'un cabinet juridique américain qui fournissait des conseils au fonds d'investissement britannique Hermitage Capital. Cette société et son patron, William Browder, se sont retrouvés, dès 2005, dans le collimateur de la justice russe.

Arrêté en 2008 pour fraude fiscale, Sergueï Magnitski est décédé en détention provisoire dans une prison de Moscou en novembre 2009. Sa mort a eu un fort retentissement en Russie et dans le reste du monde.

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