Un responsable de l’OMS craint une troisième vague épidémique en Europe début 2021

© AP Photo / Francois MoriDes piétons à Paris lors de l'épidémie
Des piétons à Paris lors de l'épidémie - Sputnik Afrique
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Si les pays européens ne mettent pas en place l’infrastructure nécessaire, «nous aurons une troisième vague au début de l’année prochaine», a indiqué David Nabarro, envoyé spécial de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un entretien à des quotidiens suisses. En plus de cela, il a insisté sur l’importance du traçage des cas confirmés.

Une troisième vague de l’épidémie de coronavirus peut s’abattre début 2021 sur l’Europe si les gouvernements reproduisent leurs actions pour faire face à la deuxième vague en cours, a déclaré David Nabarro, envoyé spécial de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cité par Reuters.

Après la première vague, les gouvernements européens n’ont pas su «développer l'infrastructure nécessaire durant les mois d'été», a-t-il estimé dans une interview accordée à un groupe de quotidiens suisses.

«Aujourd'hui nous avons une deuxième vague. S'ils ne construisent pas l'infrastructure nécessaire, nous aurons une troisième vague au début de l'année prochaine», poursuit M.Nabarro, qui insiste sur la mise en place à l'échelon local de systèmes de traçage des cas confirmés pour pouvoir briser très vite les chaînes de contaminations.

«Il faut une surveillance très étroite des personnes afin de savoir qui est infecté», ajoute-t-il, préconisant que les mises à l'isolement soient vérifiées.

Expérience asiatique

En abordant la gestion de la situation sanitaire en Asie, il a pointé que les mesures d’endiguement n’ont pas été relâchées prématurément.

«Les gens sont pleinement engagés, ils adoptent des comportements qui entravent le virus. Ils maintiennent leurs distances, portent des masques, s'isolent quand ils sont malades, lavent leurs mains et les surfaces (sur lesquelles le virus peut se déposer, ndlr). Ils protègent les groupes les plus vulnérables.»

«Il faut attendre que les nombres de cas soient bas et restent bas», indique David Nabarro. «La réaction de l'Europe a été incomplète», conclut-il.

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