Un grand rassemblement de soutien aux migrants à Paris - vidéos

© SputnikManifestation de soutien au migrants à Paris, 24 novembre 2020
Manifestation de soutien au migrants à Paris, 24 novembre 2020 - Sputnik Afrique
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Plusieurs associations de sans-papiers de la région parisienne ont organisé un nouveau rassemblement à Paris pour réclamer des conditions d’hébergement décentes et protester contre les violences policières contre les sans-papiers, les migrants et les journalistes.

Des centaines de personnes se sont rassemblées ce mardi 24 novembre sur la place de la République à Paris pour exprimer leur soutien aux migrants et dénoncer «la violence de la réaction policière».

Le rassemblement a commencé vers 18 heures.

La manifestation a été organisée par des collectifs de sans-papiers de la région parisienne, dont les associations Utopia56 ou Solidarité-Migrants Wilson.

​Dans leur communiqué conjoint relayé par les médias, les organisateurs ont expliqué qu’ils invitaient à manifester «pour une solution immédiate d’hébergement décent pour les migrants à la rue, pour la régularisation de leur situation, pour que soit mis fin au harcèlement policier contre les migrants et sans-papiers».

«Nous demandons la démission du préfet de police et du ministre de l’Intérieur, l’arrêt immédiat des violences policières ainsi que des solutions d’hébergement immédiates et inconditionnelles», a déclaré Utopia56 sur son compte Twitter, annonçant l’action en préparation.

​Pendant le rassemblement de ce mardi, les manifestants ont notamment scandé «Darmanin démission!».

​​Certains protestataires ont tenté de partir en manifestation spontanée dans la ville, mais ont été repoussés par les forces de l'ordre.

Évacuation d’un campement place de la République

Le rassemblement se déroule le lendemain de l’évacuation mouvementée d'un campement illégal installé place de la République par des associations d'aide aux migrants qui voulaient alerter sur le sort réservé à ces derniers après le démantèlement d’un autre camp à Saint-Denis le 18 novembre.

De nombreuses vidéos et photos de l’évacuation du 23 novembre ont été diffusées sur les réseaux sociaux, certains policiers frappant des manifestants ou confisquant les tentes. Après cette opération, le journaliste de Brut Rémy Buisine a affirmé avoir été «pris à la gorge» et «violemment projeté» par un policier. Le député LFI Éric Coquerel a aussi eu une altercation avec les forces de l’ordre venues évacuer le campement.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé ce 24 novembre avoir saisi l’IGPN et promis de rendre publiques ses conclusions sous 48 heures.

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