Producteur passé à tabac: une nouvelle vidéo, filmée par un voisin, accable encore plus la police

© REUTERS / Charles PlatiauPolice française (archives)
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Une seconde vidéo de l’arrestation de Michel Zecler a été partagée par le média Loopsider. On y voit un policier frapper le producteur de musique alors que celui-ci est immobilisé au sol. L’auteur de ces nouvelles images a fait part de son indignation.

Le média Loopsider a publié une nouvelle vidéo de l’arrestation du producteur de musique Michel Zecler.

Ces images filmées par un voisin montrent les ultimes moments de l’opération de police, alors que le producteur sort de son studio d’enregistrement, sous les sommations des forces de l’ordre. Aussitôt immobilisé au sol, Michel Zecler reçoit alors plusieurs coups de la part d’un agent.

«Il est à genoux et [le policier] lui met à peu près sept coups de poing sur le visage, direct […] Le flic a tellement frappé fort qu’il avait mal à la main. Mais il a dû comprendre à un moment donné qu'il avait fait trop de conneries parce qu'il s'est mis lui-même sa capuche sur la tête », explique à Loopsider l’auteur de la vidéo.

«Ils auraient pu le tuer»

Durant cette partie de l’interpellation, Michel Zecler clame à plusieurs reprises son innocence, criant qu’il n’a «rien fait». Plusieurs jeunes présents tiennent des propos similaires, avant que l’un de ne soit à son tour immobilisé, sans ménagement.

Des images qui viennent s’ajouter à celles déjà diffusées par Loopsider le 26 novembre, montrant le producteur se faire tabasser à l’intérieur de son studio. Interrogé par le média en ligne, Michel Zecler avait alors déclaré avoir eu peur pour sa vie, au cours de l’interpellation. Un sentiment partagé par le voisin qui a tourné la vidéo.

«Aujourd’hui, avec du recul, quand on sait qui c’est et la manière dont ça s’est passé, effectivement ils auraient pu le tuer», explique ce dernier à Loopsider.

Quatre policiers engagés dans l’intervention ont depuis été suspendus à titre conservatoire. Ils ont par la suite été placés en garde à vue dans les locaux de l’IGPN. Emmanuel Macron s’est lui-même dit «très choqué» à la vue des images diffusées, et a demandé au ministre de l’Intérieur «des sanctions très claires», rapporte Europe 1.

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