Sécurité globale: l'heure n'est toujours pas à la détente place de la République, à Paris

© SputnikUne nouvelle manifestation contre la loi Sécurité Globale à Paris, 5 décembre 2020
Une nouvelle manifestation contre la loi Sécurité Globale à Paris, 5 décembre 2020 - Sputnik Afrique
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Après des tensions au début de cette nouvelle manifestation parisienne contre le projet de loi Sécurité globale, l'action s'est pousuivie jusqu'à la place de la République.

Une partie du cortège parisien, qui s'est élancé de la Porte des Lilas, est arrivée place de la République. Ayant débuté dans le calme, la manifestation a par la suite été émaillée de heurts sporadiques avant de dégénérer sérieusement.

Dans la soirée, les forces de l'ordre ont fait usage de grenades, selon les images d'un correspondant de Sputnik présent sur place. Un manifestant a eu un doigt arraché, ont indiqué des témoins et des street-médics.

Les pompiers ont été dépêchés alors que plusieurs départs de feu ont été aperçus place de la République.

Alors que les tensions persistaient place de la République, le hashtag #Jesoutienslapolice est devenu viral sur Twitter.

Plusieurs incidents ont également été signalés dans d'autres villes, dont Rennes et Nantes. À Rennes, la police a utilisé un canon à eau et du gaz lacrymogène face à des tirs de mortiers. Deux CRS ont été blessés à Nantes, dont l'un par un cocktail Molotov.

Le ministère de l'Intérieur a décompté en fin de la journée 52.350 manifestants dont 5.000 à Paris. La préfecture de police de la capitale a signalé 64 interpellations et huit agents des forces de l'ordre parmi les blessés. 

Ce 5 décembre, l'action pour «les droits sociaux et la liberté» et contre l'article 24 du projet de loi Sécurité globale converge avec une action à l'appel de la CGT qui vise à soutenir les chômeurs et dénoncer la précarité.

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