Manifestation contre la loi Sécurité globale: tirs de mortiers contre gaz lacrymogène à Rennes - vidéos

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Plusieurs incidents ont marqué la marche contre la loi Sécurité globale organisée à Rennes, parallèlement à une manifestation pour l’emploi, les salaires et le progrès social. La police a utilisé du gaz lacrymogène pour contenir la foule, relatent les médias.

Une marche «contre la loi Sécurité globale, contre l’État policier et contre les caprices de la police» se déroule ce samedi 5 décembre à Rennes à l’initiative de plusieurs organisations étudiantes qui veulent exprimer leur désaccord avec l’article 24 «qui empêche de filmer les policiers», annoncent les médias.

​La «Marche des libertés: Acte 3» a été organisée à l’appel des syndicats étudiants Assemblée générale de Rennes 2, Résistance écologiste, Rennes Rebelle, Rennes 1 en lutte et Rennes DTR, précisent Ouest-France et ActuRennes.

Des incidents ont déjà eu lieu lors de cette manifestation  non déclarée à la préfecture et interdite par la sous-préfète d’Ille-et-Vilaine, Élise Dabouis.

​La police a utilisé du gaz lacrymogène pour contenir la foule, rapporte Ouest-France.

​Sur les 1.500 manifestants présents au départ, 700 se sont désolidarisés de la mobilisation, a annoncé la police, qui a utilisé un canon à eau rue d’Isly face à des tirs de mortiers à l'encontre des forces de l’ordre.

​Cette action de protestation se tient en même temps qu’un rassemblement statique autorisé par la préfecture sur le thème «l’emploi, les salaires et le progrès social», sur l’esplanade Charles-de-Gaulle par des syndicats de salariés et d’étudiants (FO, CGT, FSU, Solidaires, Union pirate et FSE).

Deux manifestations contre la loi Sécurité globale, jugée «liberticide», ont déjà eu lieu les 21 et 28 novembre à Rennes, à l’initiative du Club de la presse de Bretagne.

Mobilisation contre la loi Sécurité globale

De nombreux Français sont descendus dans la rue pour réclamer «les droits sociaux et la liberté» et ainsi montrer leur opposition à la loi Sécurité globale discutée au parlement et adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 20 novembre. Quelque 90 cortèges au total devraient arpenter l'Hexagone ce samedi 5 décembre à l'appel du collectif #StopLoiSécuritéGlobale, regroupant syndicats, diverses associations et ONG de défense des droits.

En raison des «incompréhensions suscitées» par l'article 24, censé mettre fin à la diffusion à but malveillant d’images de policiers ou gendarmes, Christophe Castaner a récemment annoncé que le passage en question subirait une réécriture complète.

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