Ségolène Royal se moque d’Emmanuel Macron et des Français vivant à la campagne - vidéo

© AP Photo / Carolyn KasterSégolène Royal
Ségolène Royal - Sputnik Afrique
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L’annonce de la tenue d'un «Beauvau de la sécurité», faite ce 8 décembre par Emmanuel Macron, a été ralliée par Ségolène Royal qui critique le nom de l’événement ne parlant pas, d’après elle, aux Français.

Invitée ce mardi 8 décembre sur Sud Radio, Ségolène Royal a taclé Emmanuel Macron sur la tenue d’un «Beauvau de la sécurité» concernant une réforme de la police.

​Doutant que «les Français qui écoutent comprennent ce que c'est que le Beauvau de la sécurité», elle indique avec ironie que «nous sommes gouvernés par une élite qui est complètement déconnectée du peuple!».

«Dans le fin fond de nos campagnes, vous pensez que les gens connaissent [Beauvau]? Ils savent ce qu'est un veau. Un veau qui est beau. Même dans la formulation des choses, on le voyait déjà ce matin sur les réseaux sociaux, les gens ne comprennent pas», ajoute-t-elle avant de dire finalement qu’il s’agit de «l'adresse du ministère de l'Intérieur».

Un «Beauvau de la sécurité» annoncé

Suite à la polémique sur les «violences policières», Emmanuel Macron a annoncé ce 8 décembre la tenue d’un «Beauvau de la sécurité» sur une réforme de la police à partir de janvier. Des représentants des forces de l’ordre, élus et citoyens doivent y participer. Le but: «améliorer les conditions d’exercice» et «consolider» les liens avec les Français.

Selon le chef de l’État, cette réunion est censée concerner les sept chantiers de réforme qu’a présentés Gérald Darmanin fin novembre, à savoir: formation, encadrement, moyens, captation vidéo des interventions, inspection, effectifs et lien entre police et population, dont la lutte contre les discriminations et le rapport aux médias.

Des propos qui indignent

Cette mesure a été prise face à la colère des policiers après les propos d’Emmanuel Macron sur les contrôles au faciès et les discriminations ainsi que concernant la défiance croissante des Français après le tabassage de Michel Zecler.

Au cours d’une interview accordée au média en ligne Brut, il a déclaré qu’«aujourd'hui, quand on a une couleur de peau qui n'est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé. On est identifié comme un facteur de problème et c'est insoutenable».

Le syndicat Alliance a aussitôt publié la vidéo «La police n’est pas raciste» sur les réseaux sociaux.

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