«Suite aux déclarations de défiance du Président», des policiers contrôlent tous les véhicules en Seine-et-Marne

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Les propos d'Emmanuel Macron sur les contrôles au faciès et les violences policières continuent d'engendrer des actions un peu partout en France. Des policiers ont notamment contrôlé chaque véhicule sur la nationale vers Villeparisis, en Seine-et-Marne, relate Le Parisien. Le syndicat Alliance a déclaré soutenir toutes les actions réalisées.

Dans la soirée du mercredi 9 décembre, une dizaine de policiers ont entamé une grève du zèle, contrôlant chaque véhicule sur la N3, au niveau de la sortie vers Villeparisis (Seine-et-Marne), rapporte Le Parisien. Comme pour de nombreuses actions de ce type qui ont eu lieu cette semaine, ils protestent ainsi contre Emmanuel Macron, lequel a évoqué le 4 décembre auprès du média Brut des «contrôles au faciès» et des violences de la part des policiers.

«À travers ces contrôles systématiques réalisés avec beaucoup de minutie, les policiers veulent juste dire qu'ils en ont ras-le-bol d'être traités ou présentés comme des racistes et des auteurs de violence», explique au quotidien Christophe Gonzalez, secrétaire général d' Alliance.

Le syndicat policier a d'ailleurs déclaré qu'il soutenait toutes les actions des agents «suite aux déclarations de défiance du Président». De nombreux contrôles ont eu lieu dans plusieurs communes d'Île-de-France, certains visant à marquer les esprits.

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Macron évoque les «contrôles au faciès», la police lance une grève du zèle

À Vitry-sur-Seine, le générique des «Bisounours» était diffusé, un signe que les policiers ne sont «ni violents, ni racistes». À Champigny-sur-Marne, des habitants ont reçu des récépissés de «non-contrôle d'identité», tandis que les fonctionnaires insistaient sur le fait qu'ils ne contrôlent pas selon la couleur de peau.

Beauvau de la sécurité

L'annonce de Macron en début de semaine sur la tenue d'un «Beauvau de la sécurité» d'ici janvier n'a donc visiblement pas suffi à apaiser la colère des forces de l'ordre. Pour rappel, ce «Grenelle de la police», qui rassemblera le Président, les représentants des forces de l'ordre, des élus et des citoyens, vise à améliorer les conditions d'exercice de la police et à restaurer le lien de confiance avec les Français.

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