«Ils ont tapé quand même»: un manifestant rétorque à BFM TV qu'il avait bien le visage en sang – images

© SputnikUne manifestation contre la loi Sécurité Globale à Paris, 12 décembre 2020
Une manifestation contre la loi Sécurité Globale à Paris, 12 décembre 2020 - Sputnik Afrique
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Alors qu'une journaliste de BFM TV a annoncé en direct qu'un musicien en sang participant à l'action contre la loi Sécurité globale avait du «maquillage», ce dernier a précisé à la chaîne que les forces de l'ordre l'avaient bien «tapé».

Un participant à la Marche des libertés ce samedi 12 décembre a été présenté dans un reportage de BFM TV comme «maculé de sang», comme l'a assuré une journaliste. Il a marché devant un cordon des forces de l'ordre, tout en jouant du tambour alors que son visage saignait. Ce qui s'est avéré être une blessure reçue lors d’une charge de policiers.

«On revient sur ces images que l'on a vues il y a un tout petit instant de cet homme maculé de sang, c’est du maquillage, on vous rassure, pour l’instant pas de blessé», a expliqué la journaliste. «Les forces de l'ordre sont sur place pour essayer de contenir ces débuts de tensions.»

​La chaîne a évoqué par la suite «une information erronée» à l'origine de ce sujet et a présenté ses excuses.

Venu protester contre la loi Sécurité globale à Paris, le musicien, prénommé Morgan, a raconté à BFM TV qu'il était «en train de jouer quand les policiers ont chargé».

​«J'ai reculé et je me suis mis en posture de défense mais ça n'a pas suffi...», a-t-il confié. «Ils ont tapé quand même».

Le visage nettoyé du sang, l'homme a pointé du doigt un «défoulement» de la part des forces de l'ordre.

Morgan a été parmi les personnes blessées lors de cette nouvelle marche en désaccord avec les lois Sécurité globale et Séparatisme. Une femme agée d'environ 70 ans a eu des hématomes et la main possiblement «cassée» après avoir été «renversée par une charge de police», a expliqué une street médic à Sputnik.

Selon la préfecture de police, l'intervention des forces de l'ordre s'inscrivait dans le besoin d'interpeller des individus qui allaient former un groupe de black blocs violents.

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